le 29/06/2020 à 23h01

Bordeaux : le nouveau maire pousse Longuépée vers la sortie !

Frédéric Longupée se retrouve dans le viseur du nouveau maire de Bordeaux.
En conflit avec les Ultramarines, le principal groupe de supporters des Girondins, le président Frédéric Longuépée se retrouve dans le viseur de Pierre Hurmic. Et le nouveau maire de Bordeaux ne cache pas sa volonté de l'éjecter.

La situation devient de plus en plus tendue à Bordeaux. Samedi dernier, plus de 2.000 supporters se sont réunis devant la mairie pour protester contre la direction.

Cela dure depuis des mois, les Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins, sont en conflit avec Frédéric Longuépée. Et la lutte devrait bientôt prendre une autre dimension.

Hurmic défend les Ultramarines

En effet, le président du club aquitain s'est fait un nouvel ennemi. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Pierre Hurmic, le prochain maire de Bordeaux qui ne tolère pas le traitement infligé aux fans. Résultat, après ses déclarations pendant sa campagne, l'élu compte bien passer à l'action.

«La situation est grave. Un club ne peut pas se permettre le luxe de se mettre à dos le principal groupe de supporters et de le traiter avec un tel mépris, une telle arrogance, sous prétexte de «c'est nous qui avons l'argent, vous, vous êtes là pour payer les billets, on vous placera où l'on veut» . On n'est pas habitués à ça à Bordeaux» , a commenté le membre du parti EELV dans Sud Ouest, avant d'annoncer une prise de contact imminente avec le propriétaire.

«Monsieur Longuépée doit partir»

«Nicolas Florian (le maire sortant, ndlr) disait qu'il devait rencontrer King Street, a-t-il poursuivi. Si le rendez-vous est pris, je suis prêt à l'honorer et à dire à King Street : «je suis désolé mais Monsieur Longuépée doit partir» . Un président qui n'a pas la confiance des supporters ne doit pas rester plus longtemps à la tête de ce club. Ce sont les supporters qui sont le joyau de ce qu'est le club des Girondins, et je crois que c'est le rôle du politique de taper du poing sur la table.»

«Je suis persuadé que King Street ne pourra pas se permettre le luxe de se mettre à dos et les supporters, et la mairie. Ce sera un rapport de force mais je suis très déterminé à réconcilier le club et ses supporters» , a insisté Pierre Hurmic, sans hésiter à menacer le fonds d'investissement américain si ce dernier refusait de l'écouter. «Ça serait un rapport de force et je considérerais ça comme une déclaration de guerre à l'encontre du maire de Bordeaux, a-t-il prévenu dans son entretien accordé à L'Equipe. Je ne mettrais pas un pied au stade. On les accueille ici, ils nous doivent davantage de respect.»

Le cas du Matmut Atlantique

Le maire élu dimanche met la pression et pourtant, son pouvoir est inexistant au club aquitain. Son influence se limite au Matmut Atlantique qu'il souhaite vendre au FCGB, lui qui estime que la collectivité n'a pas à payer le stade des Girondins. Mais la municipalité risque de se heurter à un mur dans la mesure où King Street, agacé par le déficit de 41 M€ présenté par les Marine et Blanc cette saison, a bloqué toute dépense. Autant dire que l'actionnaire ne déboursera pas les 260 M€ nécessaires pour l'achat de l'enceinte…

Que pensez-vous du coup de pression de Pierre Hurmic ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Eric Bethsy, le 29/06/2020 à 23h01
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