Licencié en 2019 «sans la moindre explication» , l'ancien conseiller du FC Barcelone pour le marché des transferts international, Ariedo Braida, règle ses comptes avec son ancienne direction dans la presse espagnole. Souvent critiqué pour son manque d'influence dans le recrutement barcelonais, l'Italien a voulu rétablir certaines vérités dans une interview accordée à Marca.
Braida voulait Pogba, mais...
A l'origine des arrivées d'Andriy Shevchenko, Kaká ou encore Thiago Silva lorsqu'il travaillait au Milan AC, Braida n'a pas réussi de pareils coups lors de son expérience à Barcelone. La faute, selon lui, à la direction barcelonaise. «Je n'ai pas eu de responsabilités» , regrette-t-il, en expliquant que le Barça ne l'autorisait pas à travailler sur plusieurs profils qu'il avait proposés. Comme, par exemple, Paul Pogba.
«Il est vrai qu'Albert Soler (ancien directeur sportif du Barça, ndlr) et moi sommes allés à Milan pour rencontrer le conseil d'administration de la Juventus, mais il n'y avait pas vraiment l'intention de le signer. J'ai dit que c'était un grand joueur et j'en ai parlé avec Albert Soler, mais encore une fois, professionnellement, nous n'avons pas pu travailler ensemble parce que je n'étais pas autorisé» , raconte Braida. Le milieu français était finalement resté à la Juve et rejoindra Manchester United en 2016.
Proposé, Håland n'avait «pas le profil»
Si Pogba était déjà un joueur connu à l'époque, ce n'était pas le cas d'Erling Braut Håland lorsque Braida a conseillé au Barça de se pencher sur le cas de l'attaquant norvégien, qui évoluait à cette époque sous les couleurs de Rosenborg. «Ils m'ont dit non, qu'il n'avait pas le profil du Barça» , glisse l'homme de 74 ans. «J'ai également suggéré d'autres noms en Italie, comme Barella, qui joue désormais à l'Inter, ou Zaniolo de la Roma. Une fois encore, je ne pouvais rien faire. J'étais mis de côté.»
Aujourd'hui en conflit avec la direction barcelonaise, Braida avait besoin de cette mise au point. «Je n'ai aucun doute sur mon professionnalisme. C'est pour ça qu'avec ce litige, je veux juste le respect que je mérite. J'avais encore deux ans de contrat et ils m'ont viré sans la moindre explication. J'espère qu'on trouvera un accord avant un procès et qu'on sera tous content» , indique-t-il. Une chose est certaine, ses révélations ne feront pas remonter la cote des dirigeants barcelonais auprès des socios.
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