Son absence à l'occasion du Final 8 de la Ligue des Champions avait considérablement affaibli le couloir droit du Paris Saint-Germain et beaucoup fait jaser. En revanche, plus personne ne regrette Thomas Meunier (29 ans) dans la capitale ces dernières semaines. La faute à son successeur, Alessandro Florenzi, auteur de débuts très convaincants.
De son côté, l'ex-Parisien ne connaît pas la même réussite pour ses premiers mois au sein de son nouveau club, le Borussia Dortmund. Arrivé gratuitement en juin dernier au terme de son contrat avec le PSG, le latéral droit a connu des premiers pas délicats dans la Ruhr.
Le lourd héritage Hakimi
Au cours de ses premières sorties, le Belge est en effet passé au travers à plusieurs reprises, à l'image de sa passe ratée qui avait offert l'ouverture du score à la Lazio Rome (1-3) à l'occasion du premier match de la saison en C1. Et dans l'apport offensif, la recrue souffre évidemment de la comparaison avec son virevoltant prédécesseur, Achraf Hakimi. Le principal intéressé a effectué une mise au point à ce sujet dans les colonnes du journal La Dernière Heure.
«Je ne lis pas les journaux, ça aide. Il ne faut toutefois pas comparer l'incomparable. Je ne suis pas Hakimi», a d'abord clarifié le Diable Rouge. «Dortmund m'a transféré dans un but clair : retrouver l'équilibre car l'équipe encaissait deux à trois buts par match sur le premier tour l'année passée (en Ligue des Champions, nldr). (…) Je ne vais pas révolutionner le football, mais apporter ce dont je suis capable.»
Meunier réclame du temps
A sa décharge, Meunier estime aussi avoir souffert du manque de rythme suite à l'interruption définitive de la saison 2019-2020 en Ligue 1. «Il a fallu un temps d'adaptation mais ça se passe de mieux en mieux. Je joue tous les matchs. Il est parfois important de forcer les choses pour avoir le bagage physique. (…) Pendant un moment, j'ai galéré à retrouver mes sensations. Six mois sans match, c'est comme une blessure grave en fait», a affirmé l'ancien Parisien.
Titulaire indiscutable dans l'esprit de son entraîneur Lucien Favre et plus à l'aise depuis le passage à une défense à 4, le natif de Sainte-Ode a délivré sa première passe décisive de la saison, d'une déviation de la tête, samedi contre l'Arminia Bielefeld (2-0) en Bundesliga. Une embellie que le Belge aura à coeur de confirmer face à son ancien club, le FC Bruges, mercredi (21h) en Ligue des Champions.
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