L'Olympique de Marseille dit déjà adieu à la Ligue des Champions. Après une absence de 7 ans et une lutte acharnée pour retrouver cette compétition la saison dernière, le club phocéen a été, jusqu'à maintenant, ridicule en C1.
Dominé par le FC Porto (0-2) mercredi au Stade Vélodrome, le vice-champion de France en titre affiche un terrible bilan : 4 matchs, 4 défaites pour 9 buts encaissés et 0 marqué. Pour ne rien arranger, l'OM détient désormais un record de nullité dans l'histoire de la LdC avec 13 revers consécutifs.
Villas-Boas accuse le coup…
Affecté personnellement avant la rencontre avec les disparitions de Diego Maradona et de Reinaldo Teles (ex-dirigeant historique du FC Porto, ndlr), l'entraîneur marseillais André Villas-Boas a accusé le coup face à la presse après cette nouvelle défaite. «On ne peut rien faire sur les treize défaites, elles sont là. On a touché le fond, comme vous pouvez l'imaginer. On avait déjà touché le fond à Porto, mais aujourd'hui, l'équipe a tout donné : l'envie, la détermination. C'est le moment d'être avec mes joueurs, de les soutenir pour leur donner confiance pour la suite», a confié le Portugais.
«La Ligue des Champions, c'est fini pour nous. Je laisse un message de confiance à mes joueurs. On a travaillé comme jamais. Une compétition trop grande ? Ce sont des mots trop durs. Je ne crois pas. On a des joueurs qui ont beaucoup d'expérience, qui sont bons. Mais tout s'est mal passé dans cette compétition. On a payé trop cher le prix d'être dans la compétition, pour le rêve qu'on a eu. Les autres ont montré qu'ils étaient meilleurs que nous. C'est dur», a-t-il reconnu.
Et maintenant la C3 comme objectif ?
Pourtant, sur le papier, on peut se demander si la marche n'était pas trop haute pour l'OM. Malgré un groupe présenté comme abordable, le club phocéen n'a jamais été en mesure de rivaliser. Logiquement dominé à l'Olympiakos (0-1), Marseille a été ensuite baladé par Manchester City (0-3) avant de subir à deux reprises la loi de Porto (0-3, 0-2). Le tout sans jamais donner l'impression de pouvoir lutter…
Désormais, la formation française va tenter de sauver l'honneur. En évitant bien évidemment 6 défaites en 6 rencontres sur cette campagne européenne. Mais aussi en tentant de chiper la 3e place à l'Olympiakos, qui compte 3 points d'avance, avec une véritable finale mardi prochain au Vélodrome. «La Ligue Europa, ce n'est pas un bonus. On peut être 3e avec 4 ou 6 points, mais ce n'est pas un bonus. Ça a déjà été dur jusqu'à maintenant. On va voir, et on va essayer au moins de bien sortir de cette compétition, avec une bonne image. En tout cas ce qu'il en reste», a terminé AVB. Pour l'OM, il va falloir digérer cet échec pour mieux rebondir.
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