Ils ne se quittent plus… Pour la quatrième fois en l'espace de 8 ans, le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain vont s'affronter en matchs à élimination directe en Ligue des Champions. Tel a été le verdict du tirage au sort des 8es de finale effectué ce lundi.
Alors que les récentes doubles confrontations ont systématiquement tourné en faveur des Catalans, à l'image de la dernière en date, la cuisante remontada de 2017 (0-4, 6-1), les hommes de Ronald Koeman peinent à trouver leur rythme de croisière cette saison et ils ne se présenteront pas forcément en favoris.
Du 50-50 pour Koeman
Il faut dire qu'en près de 4 ans, le PSG a changé de dimension avec les achats de Neymar, joueur le plus cher de l'histoire (222 millions d'euros) chipé au Barça, et de Kylian Mbappé, et le statut de finaliste de la dernière édition du club de la capitale. Pendant ce temps, le Barça, lui, enchaînaît les humiliations en C1, et reste sur une déculottée 3-0 infligée à domicile par la Juventus Turin pour finir la phase de groupes tout en occupant une indigne 8e place en Liga…
Mais ne comptez pas sur les Blaugrana pour laisser transparaître le moindre signe d'inquiétude à l'issue de ce tirage. «On savait qu'on pouvait hériter d'un adversaire relevé et on a eu le PSG. Mais je crois que, nous aussi, nous sommes une équipe forte», a ainsi souligné Koeman pour Barça TV. «Le PSG a dépensé beaucoup d'argent pour tenter de gagner des titres comme la Ligue des Champions. La saison dernière, ils ont atteint la finale, c'est une équipe qui doit toujours être présente au haut niveau, tout comme nous. C'est un tirage difficile, mais c'est du 50-50.» Directeur des relations institutionnelles du club catalan, Guillermo Amor flattait quant à lui un adversaire ayant «les capacités pour aller au bout» tout en assurant que le Barça sera «prêt» .
Le vestiaire plutôt soulagé
Dans l'intimité du vestiaire, le ton était plus direct et le journal AS résumait l'état d'esprit général des joueurs par «cela aurait pu être pire». Il faut dire qu'en raison de sa place de 2e de groupe, le club catalan était quasiment certain de tomber sur du lourd et les Blaugrana avaient érigé 3 équipes à éviter en priorité : Liverpool et le Bayern Munich, leurs deux récents bourreaux, mais aussi le Manchester City de la vieille connaissance Pep Guardiola. A la place, le Camp Nou aura droit à un retour de Neymar le 16 février pour la manche aller (retour le 10 mars à Paris). Bonne ou mauvaise nouvelle, il faudra se montrer patient avant de le savoir…
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