Rendez-vous au tribunal ? Les paris sont ouverts après la mise à pied d'André Villas-Boas, futur ex-coach de l'Olympique de Marseille, qui a présenté sa démission à la direction mardi.
Selon les informations de L'Équipe, l'agent du technicien portugais s'est justement rapproché d'un cabinet réputé d'avocats parisiens en vue d'une éventuelle bataille juridique. Mais quels sont les enjeux ? À priori, le volet de l'image prend le dessus sur le volet économique.
À qui la responsabilité de la débâcle ?
Et pour cause : lorsqu'il a annoncé sa démission, AVB a également déclaré n'attendre aucun centime de l'OM. La direction n'a pas accepté son départ unilatéral pour des raisons juridiques, mais elle a, dans le même temps, annoncé sa mise à pied et a monté un dossier avec tous les reproches adressés au coach. L'objectif ? Lui réclamer des dommages et intérêts, d'après plusieurs sources, en raison des «préjudices d'image» prétendument subis par le club phocéen.
Sous contrat jusqu'au terme de la saison, Villas-Boas n'aurait dans tous les cas pas reçu de grandes indemnités dans l'hypothèse d'un licenciement. Sur le plan économique, le dossier aurait pu être très vite réglé. Mais en ce qui concerne l'image, si chère au président Eyraud, c'est tout l'inverse. Que ce soit AVB ou JHE, aucun des deux ne veut être tenu responsable de la «déliquescence actuelle» du club, d'après L'Équipe.
Rami, Bedimo, Fanni et AVB : même combat ?
Problème : une fois qu'il ne sera officiellement plus un employé de l'OM, Villas-Boas sera évidemment tenté de livrer «sa» vérité sur les récents évènements, mais son futur ex-président veut tout faire pour l'en empêcher. «C'est la méthode Eyraud de fermer toutes les portes et d'essayer de fermer des bouches sur des licenciements. Il a l'habitude de faire signer des contrats de confidentialité», racontait Adil Rami mardi sur les ondes de RMC.
L'ancien Marseillais (2017-2019), licencié l'été dernier pour faute grave, n'a jamais signé la moindre clause de confidentialité, tout comme Henri Bedimo (2016-2018) et Rod Fanni (2010-2015 et 2016-2018). Et les trois défenseurs se trouvent toujours devant les prud'hommes et ne peuvent donc pas trop en dire… En se rapprochant d'un cabinet d'avocats, Villas-Boas se prépare donc à cette éventualité. À moins que le propriétaire Frank McCourt, proche du Portugais, ne passe un coup de fil à Eyraud pour détendre l'atmosphère ?
D'après vous, l'histoire entre André Villas-Boas et l'Olympique de Marseille se terminera-t-elle devant les tribunaux ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…