A la veille du quart de finale retour de la Ligue des Champions, le Bayern Munich pourrait aborder la rencontre de deux manières différentes.
Le champion d'Allemagne, ultra-dominateur malgré sa défaite (2-3) à l'aller, peut estimer qu'une performance similaire peut suffire et que le Paris Saint-Germain n'aura pas toujours autant de réussite.
Le Bayern a appris de ses erreurs
Ou tenter de corriger ses erreurs commises la semaine dernière. A écouter Thomas Müller face aux médias, les Bavarois ont clairement choisi la deuxième option. «Nous savons ce qui n'a pas fonctionné à l'aller, à nous de mieux négocier certains détails et de ne pas rééditer certaines de nos erreurs» , a prévenu l'attaquant du Bayern, qui ne parlait pas seulement du manque d'efficacité.
Sans parler des 2 petits buts inscrits sur 31 tirs tentés, le Bayern a souffert sur les contres du PSG. C'est pourquoi l'Allemand annonce davantage de prudence. «Malgré notre style offensif, nous n'allons pas jouer avec 5 attaquants et nous ruer sur le but de Keylor Navas, a-t-il écarté. Nous allons aborder ce match comme d'habitude. Il va falloir trouver le juste milieu entre prendre une part de risque et maîtriser le match.»
Une grosse entame allemande ?
L'équilibre sera l'une des clés pour l'équipe d'Hans-Dieter Flick, qui a également insisté sur la nécessité de «bloquer le milieu de terrain et faire un bon travail défensif» . Mais que les Parisiens se méfient, cette prudence annoncée peut cacher une grosse entame du Bayern et de Müller, déterminé à «marquer le plus vite possible» pour faire douter le PSG. «Si nous menons au score, c'est humain que l'adversaire commence à paniquer, a imaginé l'attaquant. Nous voulons provoquer cette situation.» Le tout sans laisser de nouveaux boulevards à Neymar et Kylian Mbappé.
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