le 17/11/2021 à 09h59

ASSE : le prince cambodgien persiste et signe face à Caïazzo et Romeyer après le rachat avorté !

Caïazzo et Romeyer veulent-il vraiment vendre l'ASSE ?
Suite aux offensives judiciaires et médiatiques lancées par l'AS Saint-Etienne à l'encontre de Norodom Ravichak, prince du Cambodge et ex-candidat au rachat du club, ce dernier a tenu à rétablir sa vérité dans L'Équipe. Extraits.

«Ils disaient qu'il avait 500 millions d'euros... Ce sont des conneries !» Entre l'AS Saint-Etienne et Norodom Ravichak, dont la tentative de rachat du club stéphanois a échoué, la bataille médiatique continue.

Cette dernière sortie est celle du président forézien, Bernard Caïazzo. Lequel a annoncé, avec son «acolyte» Roland Romeyer, vouloir porter plainte pour «des faits de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie». Dans L'Équipe de ce mercredi, le prince cambodgien a tenu à rétablir la vérité. Ou, tout du moins, sa vérité.

Ravichak dit «avoir les moyens» de racheter l'ASSE

Commençons par les moyens. «Est-ce que je suis réellement en capacité de racheter l'ASSE ? Oui, a répondu l'homme de 47 ans dans le quotidien. (…) J'ai beaucoup rigolé en découvrant que j'étais un prince milliardaire. La vérité, c'est que je gagne bien ma vie. Je suis un privilégié, pas un milliardaire, mais j'ai des amis chinois fortunés qui me soutiennent. Il ne s'agit pas de ma fortune personnelle ou de celle de mon pays. Je le répète : il s'agit de fonds chinois.»

L'histoire des «faits de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie», ensuite. Les dirigeants stéphanois reprochent à Norodom Ravichak d'avoir envoyé une fausse garantie bancaire - «de la Deutsche Bank», selon l'intéressé - de 100 M€, après deux offres : une à 30 M€, et l'autre à 60 M€ plus 40 M€ «à injecter tout de suite dans l'actif du club». Faux, car les signatures qui figuraient au bas du document émanaient de Marcus Schenck, lequel a quitté l'établissement allemand il y a trois ans, et de Christian Sewing, «qui n'apparaissait pas sous ses fonctions actuelles», détaille L'Équipe.

Ravichak n'a pas dit son dernier mot… en France

Les explications de Norodom Ravichak ? «Après le refus de ma première lettre de caution, bien que cela m'ait vexé et que je me sois senti ostracisé, il a été convenu de faire appel à Prolan Group SA, une structure financière basée à Genève, en Suisse, et qui travaille avec la Deutsche Bank. Comment j'explique les signatures ? Je n'ai jamais émis ce document, ni rencontré Philippe Soulié, le patron de Prolan, à qui j'ai demandé des comptes», a assuré le prince cambodgien, qui estime n'avoir rien à se reprocher.

«Je voulais faire une dernière offre. À prendre ou à laisser. Mais le communiqué du club m'a coupé dans mon élan (l'ASSE y annonçait une plainte à venir, ndlr), a-t-il ajouté. (…) Comment résumer ma tentative de rachat ? Ce n'est pas un raté, c'est un gâchis.» Si Norodom Ravichak a visiblement jeté l'éponge avec les Verts, il garde toutefois un oeil attentif sur le marché français : «On m'a proposé des clubs en Italie, en Espagne et au Portugal. Mais ce sera en France. Avant cela, je vais désormais y réfléchir à deux fois», a confirmé l'éventuel acheteur. Les vendeurs aussi, sans aucun doute.

D'après vous, les dirigeants stéphanois auraient-ils dû vendre l'ASSE à Norodom Ravichak ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…

Par Gilles Campos, le 17/11/2021 à 09h59
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