Le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi mène un véritable combat contre la Super Ligue. Dans son rôle de patron de l'Association Européenne des Clubs, le Qatari a encore fustigé cette idée mercredi (voir article ici).
Ce jeudi, à l'occasion d'un entretien accordé au média britannique la BBC, le dirigeant parisien a réalisé de nouvelles révélations sur cette SL.
Al-Khelaïfi a refusé 400 M€ !
Contrairement aux informations diffusées par les trois membres toujours impliqués dans la création de cette nouvelle compétition, à savoir le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin, le PSG a bel et bien été invité à s'associer à ce projet. «J'aurais pu accepter le chèque de 400 millions d'euros de l'ESL. Ils m'ont invité. Et quand j'ai dit non, ils ont dit qu'ils ne m'avaient pas invité, cela les résume. Si je n'avais pensé qu'à moi, j'aurais pu le faire. Surtout pendant la période liée au Covid-19. Mais qu'en est-il de l'écosystème, des fans et des valeurs que vous représentez ?», a lancé Al-Khelaïfi.
«Je veux jouer ces matchs - les grands matchs - bien sûr que je le veux. Je sais aussi ce que veut le public. Mais nous ne pouvons pas dire : 'vous êtes un petit club, vous êtes exclu'. Il faut que ce soit un système ouvert, sous l'autorité d'un organe directeur, où il y a du respect pour tout le monde», a plaidé le boss du PSG. Et malgré l'insistance des clubs de la Super Ligue, Al-Khelaïfi n'a pas l'intention de plier.
Pérez a été calmé
Récemment approché par le président madrilène Florentino Pérez, le natif de Doha a réalisé une franche mise au point. «Lors du match de la Ligue des Champions, Florentino Pérez m'a parlé et m'a dit : 'nous devons arriver à un point où nous pouvons parler avec vous'. J'ai été dur avec lui. Je lui ai dit que j'étais heureux de parler, mais que si c'était pour ensuite faire des choses derrière mon dos, je n'étais pas intéressé», a piqué NAK, avant de réaffirmer sa position avec fermeté.
«Avec l'ESL ou la non ESL - je déteste dire Super Ligue - on parle de trois clubs. Ils savent qu'il n'y a aucune chance (que ça arrive, ndlr). Les gens meurent en Ukraine et n'ont nulle part où dormir, et nous nous battons pour la Super Ligue ? Le problème des clubs de l'ESL est qu'ils ne sont pas stables. Ils n'ont pas de vision financière à long terme. Ils ne cessent de parler de leur contrat légal. Ce qu'ils oublient, c'est que le football est un contrat social, ce n'est pas un contrat légal - ils agitent un morceau de papier», a-t-il terminé. Et effectivement, la Super Ligue fait l'unanimité contre elle…
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