Le Real Madrid l'a (encore) fait. Comme face au Paris Saint-Germain (0-1, 3-1) lors du tour précédent, l'actuel leader de Liga a virtuellement été éliminé de la Ligue des Champions par Chelsea (3-1, 2-3 ap), à domicile, avant de relever la tête.
Avant de recommencer à jouer au football. Avant de refaire peur à l'adversaire. Avant de retrouver son ADN : celui d'une équipe qui n'abandonne jamais lorsqu'un titre est en jeu, encore plus s'il s'agit d'un titre européen. Et cela malgré la puissance de l'adversité, ou encore les faiblesses de son propre camp.
«L'ADN de ce club, c'est de toujours aller jusqu'au bout»
«Ça met la chair de poule à chaque fois que l'on vit ça, confiait un Nacho très ému après le coup de sifflet final. C'est ça, le Real Madrid. On nous apprend à ne jamais abandonner dès notre plus tendre enfance. L'ADN de ce club, c'est de toujours aller jusqu'au bout.» Et il est toujours plus facile de le faire au Santiago Bernabéu, l'antre des «noches magicas» madrilènes : quand jeu et enjeu sont au rendez-vous, une étrange atmosphère se met en place dans les gradins, mais aussi dans la tête des joueurs.
«Après avoir été menée 2-0, l'équipe a connu une baisse psychologique. Mais la magie du Santiago Bernabéu aide les joueurs. C'est inexplicable. Ça te pousse à ne jamais te rendre», a reconnu le coach madrilène, qui aurait tort de ne pas s'attribuer une partie du mérite. Car ils ont beau avoir été tardifs, ses changements ont clairement fait la différence : Rodrygo a réduit l'écart à 3-1, et Eduardo Camavinga a très proprement récupéré le ballon au départ de l'action du but de Karim Benzema.
Le rôle d'Ancelotti
«On se qualifie parce qu'on a eu plus d'énergie qu'eux à la fin pour rester en vie. Les changements, je les ai faits uniquement dans ce but-là : mettre plus d'énergie. L'équipe a beaucoup souffert, mais tous ont résisté. La débauche d'énergie de Chelsea a été énorme dans leur pressing, et c'est cela qui nous a donné l'avantage dans la prolongation», a précisé Ancelotti. Histoire de rassurer les adversaires : non, le Bernabéu et «l'inexplicable» ne suffisent pas pour gagner des matchs.
Il faut du courage, de la résilience, du coffre et surtout du talent. Comme celui de Luka Modric, dont le délicieux extérieur du pied - qui aboutit sur le but de Rodrygo - a fait le tour du monde. Et comme celui de Benzema, auteur de son 12e but de la saison en Ligue des Champions. Alors, comment le Real Madrid a-t-il fait pour réussir ce nouvel exploit ? La réponse est dans la question : il s'agit du Real Madrid !
D'après vous, le Real Madrid peut-il aller au bout ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…