Le palmarès de Nabil Fekir comporte désormais deux lignes. Après la Coupe du monde remportée avec l'équipe de France en 2018, le milieu offensif de 28 ans a offert au Betis Séville son premier trophée depuis 2005 en soulevant la Coupe du Roi face à Valence (1-1, 5-4 t.a.b.).
Et il n'avait pas besoin d'autant de succès pour avoir envie de rester en Andalousie, lui qui a prolongé jusqu'en 2026 dès le mois de janvier. Car l'ancien Lyonnais respire vraiment le bonheur chez les Verdiblancos…
N. Fekir - «quand tu es bien quelque part, tu sais…»
«La Coupe du Roi, c'était un succès spécial pour les supporters, qui attendaient ça depuis 17 ans. On a eu la chance de pouvoir leur offrir ça. Voir la joie des gens, les larmes de bonheur de certains, c'était incroyable. J'avais l'impression que c'était plus qu'une Coupe du Roi, a expliqué Fekir dans So Foot, avant d'être relancé sur son avenir. (…) Quand tu es bien quelque part, tu sais… C'est compliqué de trouver un lieu où tu te sens comme ça, où on te fait confiance, où ta famille se plaît…»
Fekir fera donc encore le bonheur des supporters du Betis la saison prochaine. Même sans Ligue des Champions, désormais hors d'atteinte pour son équipe, qui devrait se contenter de la Ligue Europa. Et au risque de rester en dehors des plans de Didier Deschamps, qui ne l'a plus sélectionné avec les Bleus depuis le 8 septembre 2020 et un France-Croatie (4-2) en Ligue des Nations ? Apparemment, oui, mais le champion du monde n'abandonne pas l'idée de retrouver un jour les Bleus.
Les Bleus ? «J'y crois toujours», répond Fekir
«Que faire pour revenir ? Je ne me prends pas la tête. Je travaille et je donne le maximum ici. Il n'y a pas de secret. Après, il y a un sélectionneur et il fait des choix… Mais j'y crois toujours, bien sûr. Et c'est normal. Quand tu joues au haut niveau, la sélection est toujours un objectif», a rappelé dans So Foot celui qui a une nouvelle fois été ignoré par le sélectionneur pour le rassemblement du mois de juin. Sauf incroyable retournement de situation, Fekir ne verra donc pas le Qatar. De quoi nourrir des regrets ?
«Je ne suis pas quelqu'un qui vit avec des regrets», a répondu le gaucher, avant de conclure sur la situation difficile de son club formateur, l'OL, qui ne disputera pas de Coupe d'Europe la saison prochaine. «Ce n'est pas facile pour eux. C'est un grand club avec un beau stade : il y a tout pour être en haut du classement et que les supporters soient heureux. Malheureusement, ça ne s'est pas très bien passé cette année», a conclu Fekir. Loin de la déprime du Groupama Stadium, le Français s'éclate au Betis… sans regret.
D'après vous, Fekir rejouera-t-il avec l'équipe de France tant qu'il sera au Betis ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…