Jorge Sampaoli a décidé de dire stop. Un peu plus d'une année après son arrivée pour remplacer André Villas-Boas, l'entraîneur argentin a tourné le dos au club phocéen malgré une belle 2e place et la perspective de disputer la Ligue des Champions. Pourquoi un choix aussi radical ?
Sampaoli trop ambitieux sur le mercato
Selon L'Equipe, celui qu'on surnomme «El Pelado» avait plusieurs points de désaccord avec Pablo Longoria. Notamment sur la question du mercato. Sampaoli désirait avoir un effectif prêt à l'emploi pour la mi-juillet afin de travailler les automatismes. Une demande difficile à satisfaire pour son président, qui, conscient de la situation économique du club, préfère temporiser pour réaliser des bons coups, quitte à attendre la fin du marché des transferts. Deux visions opposées qui ont créé des dissensions.
Alors que le club sudiste a déjà récupéré Samuel Gigot et Isaak Touré, Sampaoli attendait plus. Beaucoup plus. Le technicien sud-américain s'est souvenu des deux dernières campagnes catastrophiques de l'OM en C1. Il n'était pas question pour lui de faire de la figuration et a donc demandé à son dirigeant des recrues de choix. Parmi ses recommandations, Antoine Griezmann, dans le flou en Espagne, et Renato Sanches, annoncé proche de Paris. Deux dossiers impossibles à boucler pour le vice-champion de France.
Les cas Milik et Mandanda ont pesé
Le gouffre a toutefois commencé à se creuser bien plus tôt dans la saison. Sampaoli n'a pas vraiment apprécié les multiples sorties de son ex-supérieur hiérarchique, durant le printemps, pour évoquer la prolongation souhaitée de son contrat. L'ancien coach de l'équipe nationale d'Argentine a pris ces déclarations comme un coup de pression de la part de Longoria, qui voulait l'acculer à quelques semaines d'un mercato où il savait pertinemment que les positions allaient difficilement être rapprochées.
Aussi, les cas de certains joueurs de l'effectif ont cristallisé les tensions. Longoria, grand fan d'Arkadiusz Milik, n'a pas compris la gestion de l'attaquant polonais, tantôt titulaire, tantôt remplaçant, par Sampaoli. Ni celle de Steve Mandanda, pour lequel le jeune dirigeant a là-aussi dû faire le tampon afin de ne pas envenimer les choses. Un climat assez pesant qui a poussé le patron de l'OM à prendre ses dispositions en approchant Igor Tudor, depuis désormais plus de deux semaines, pour prendre le relais.
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