Au terme d'un véritable feuilleton, le FC Barcelone a finalement mis le grappin sur Jules Koundé, avec un accord de principe annoncé jeudi contre un chèque estimé à 55 millions d'euros (bonus compris). Un joli coup pour les Blaugrana qui s'offrent un renfort de poids.
Sur ce dossier, les Catalans ont réussi à prendre le meilleur sur Chelsea. Une bataille racontée ce vendredi par le directeur sportif sévillan Monchi.
Chelsea a douté, le Barça en a profité
Tout en justifiant la vente de Koundé, le dirigeant andalou a dévoilé les coulisses des négociations avec les deux formations. «Jeudi dernier, nous étions arrivés à un accord verbal avec Chelsea et Jules. Au dernier moment, ils (les Blues, ndlr) se sont mis à douter et puis le Barça est apparu. Mateu Alemany (directeur sportif catalan, ndlr) m'a contacté lundi. Il ne l'avait pas fait avant. Et après avoir fait une première offre en dessous de nos attentes, le Barça a fait un effort et bouclé l'opération. Cela représente la plus grosse vente de notre histoire», a expliqué Monchi, relayé par le journal Marca.
Avant d'ajouter. «Nous avions une épée de Damoclès avec Koundé, qui avait encore deux ans de contrat. L'année prochaine, nous n'aurions plus été en position de force. Au final, nous avons récupéré une somme importante sans passer par le moindre intermédiaire, ni payer de commission. (…) Nous devions le vendre et on l'a fait au club qui a le plus misé. Je suis satisfait. Voilà ce qu'il fallait faire pour défendre les intérêts de Séville. C'est vrai qu'au final Chelsea tentait de relancer le dossier, mais l'offre de Barcelone était meilleure.»
Monchi appelle les fans sévillans au calme
Satisfait de l'opération financière réalisée avec le transfert du Français, le DS des Blanquirrojos a aussi profité de l'occasion pour répondre à ceux qui reprochent à Séville d'avoir cédé l'un de ses cadres à un club concurrent en Liga. «Nous ne sommes pas des rivaux directs de Barcelone. Nous sommes un club très ambitieux, avec beaucoup de fierté, mais nous sommes à un niveau différent d'eux. Ils peuvent acheter un de nos joueurs pour plusieurs millions d'euros, alors que nous, nous ne pouvons pas le faire», a rappelé l'Espagnol.
«Nous avons réalisé deux très bonnes ventes (Koundé et Diego Carlos, vendu à Aston Villa) cet été, justement pour continuer à maintenir le niveau de notre effectif. Nous nous rapprochons plus de clubs comme Villarreal ou le Betis que du Barça... Mais Séville continue de grandir car nous avons été en Ligue des Champions trois années de suite. On grandit avec nos limites et les pieds sur terre», a terminé Monchi. Une mise au point pour rétablir certaines vérités.
Comprenez-vous les explications de Monchi sur la vente de Jules Koundé à Barcelone plutôt qu'à Chelsea ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …