Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a revu sa position sur Olivier Giroud. Initialement réticent à l'idée de convoquer l'avant-centre avec Karim Benzema en raison d'un changement de statut difficile à accepter, le technicien tricolore a bel et bien convoqué le buteur de l'AC Milan, et Benzema, pour la Coupe du monde 2022.
Et si l'ancien Héraultais a convaincu le patron des Bleus par ses performances, le 2e meilleur buteur de l'histoire de la sélection a également eu une franche discussion avec son coach par rapport à son état d'esprit.
Giroud d'accord avec son statut
«Je suis très heureux d'être ici, de faire partie de l'aventure, c'est une grande fierté de pouvoir disputer ma 3e Coupe du monde. Maintenant, mon rôle dans l'équipe, j'en ai déjà parlé par le passé, tout est clair avec le coach donc il n'y a rien à ajouter. Je suis là, dès que le coach aura besoin de moi, je vais essayer d'apporter à l'équipe ce que je sais faire», a résumé le natif de Chambéry en conférence de presse ce jeudi.
Malgré l'incertitude autour de la forme physique de Benzema, Giroud débute, au moins sur le papier, ce tournoi dans un rôle de remplaçant. Une nouvelle réalité qui ne dérange pas le joueur de 36 ans. «Être professionnel c'est se préparer comme si on allait commencer le match, être prêt à chaque instant à rentrer est crucial. La préparation doit rester la même. Il faut avoir l'énergie d'apporter un plus quand on rentre en jeu. Plus on avancera dans la compétition, plus les corps seront mis à rude épreuve, l'impact des joueurs qui entreront en jeu devra être de plus en plus décisif», a rappelé l'attaquant, qui sait parfaitement de quoi il parle avec ses entrées déterminantes en club ces derniers mois.
Un avenir encore indécis en sélection
Dans ce rôle de joker, Giroud, toujours performant, peut rêver de prolonger son aventure chez les Bleus au-delà de ce Mondial. Malgré le poids des années, le Tricolore n'a pas encore pensé à une retraite internationale. «Je ne me fixe aucune limite, ça pourrait être ma dernière compétition, mais je n'ai pas envie d'annoncer quoi que ce soit, on verra après la Coupe du monde», a-t-il temporisé.
«Ma motivation de rester au plus haut niveau est intacte. L'équipe de France est un fil rouge, pour y aller il faut être décisif et important dans ton club. C'est ce qui a été le cas avec Milan, je me suis senti très bien. Quand je suis venu en équipe de France j'ai fait le boulot, c'est ce qui m'a permis d'être ici», a terminé Giroud. A lui de démontrer, encore une fois, son importance dans le groupe France sur cette Coupe du monde.
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