Battu par l'Equateur dimanche (0-2), le Qatar est devenu le premier pays-hôte de l'histoire de la Coupe du monde à s'incliner lors du match d'ouverture.
Et Al-Annabi, le surnom de la sélection locale, ne méritait clairement pas mieux au vu du visage affligeant affiché…
La nervosité a bon dos…
Avant le coup d'envoi de la compétition, les observateurs ne savaient pas trop quoi penser de cette sélection, capable de remporter la Coupe d'Asie des Nations en 2019, mais aussi de sombrer plus récemment en amical contre l'équipe U23 de la Croatie (0-3). Et clairement, c'est à la seconde des deux versions citées à laquelle on a eu droit…
Comme tétanisés, les Qataris n'ont quasiment rien montré. Bien que positionnée très basse, leur défense à trois s'est débrouillée pour laisser des boulevards dans son dos, et la fébrilité du gardien Saad Al-Sheeb, sauvé par l'intervention de la VAR dès les premières minutes, n'a rien arrangé. «Nous avons commencé le premier quart d'heure de manière confuse et avons fait des erreurs qui ont affecté le déroulement du match», a mis en avant l'attaquant vedette Almoez Ali pour expliquer la prestation alarmante de son équipe, bousculée dans les duels et incapable de sonner la révolte.
F. Sanchez Bas – «on n'a jamais enchaîné quatre passes»
«Peut-être que les nerfs nous ont trahis, on a vraiment mal débuté», a abondé en conférence de presse, le sélectionneur Felix Sanchez Bas. «Aujourd'hui, il y avait beaucoup de nervosité. C'est la Coupe du monde, la première, on joue devant notre public.» Mais la tension inhérente à un match d'ouverture peut-elle tout expliquer alors que les locaux ont touché deux maigres ballons dans la surface adverse et n'ont pas été capables de cadrer le moindre tir ? «Nous avons été très imprécis techniquement, on n'a jamais enchaîné quatre passes et on n'était pas équilibrés en transition. (…) La vérité, c'est que nous n'avons pas non plus tellement approché leur but», a fini par concéder le technicien espagnol.
Difficile d'imaginer que les Qataris seront en mesure de montrer un visage radicalement différent vendredi à l'occasion de leur deuxième sortie face au Sénégal. Et, pour les soutenir, si les choses tournent mal, il ne faudra malheureusement pas trop compter sur un public dont une partie n'a pas hésité à quitter les tribunes dès la mi-temps du match d'ouverture…
Quel est votre regard sur cette sélection qatarie ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …