L'équipe de France va enfin lancer sa Coupe du monde 2022. Les Bleus ont rendez-vous ce mardi (20h) avec l'Australie dans un remake de leur premier match du Mondial 2018 (victoire 2-1 de la France). Mais que vaut la sélection australienne quatre ans plus tard ?
Présents en Russie, Tim Cahill et Mile Jedinak ne sont plus là pour encadrer la nouvelle génération des Socceroos. Moins expérimentée, cette dernière paraît aussi moins talentueuse. Une grande majorité des joueurs qui la compose évoluent en Australie. Les autres jouent en Ecosse, au Japon, aux Etats-Unis, au Danemark ou dans des petits clubs anglais, espagnols et italiens (Brescia, Stoke, Sunderland, Hellas Vérone, Cadix).
Les atouts Mooy, Ryan et Souttar
Pour les Bleus, l'objectif sera de priver Aaron Mooy de ballons. Le milieu du Celtic est la plaque tournante de l'équipe australienne. Une fois cette menace neutralisée, les joueurs de Graham Arnold auront peu d'atouts pour embêter la France dans le jeu. Ils chercheront plutôt à casser celui des Tricolores en imposant un défi physique et en se regroupant en défense.
Derrière, les Socceroos peuvent s'appuyer sur le très bon gardien du FC Copenhague, Mathew Ryan, ainsi que sur les solides défenseurs Kye Rowles et Harry Souttar. Ce dernier est un géant (1m98) qui peut poser des soucis à l'équipe de Didier Deschamps sur les coups de pied arrêtés : le joueur de Stoke City (D2 anglaise) a marqué 6 buts en 10 sélections. Il sera un danger à surveiller de près pour des Bleus qui n'ont pas toujours rassuré dans cet exercice.
Une équipe physique
Vous l'aurez compris, l'Australie n'est pas un adversaire redoutable sur le plan offensif. C'est une équipe avant tout physique, qui cherchera à rester solide derrière et à profiter des coups de pied arrêtés pour marquer. «Les Australiens possèdent moins de qualité et d'expérience qu'en 2018. Mais ce sont des bosseurs, ils ont des jambes et ils vont courir. Physiquement, ils seront prêts. Tactiquement, ils restent bien en place» , juge pour L'Equipe Fahid Ben Khalfallah, qui est parti terminer sa carrière en Australie, de 2014 à 2018.
«Sur un match, ils sont capables d'embêter la France, qui avait d'ailleurs galéré pour les battre, il y a quatre ans (2-1)» , estime l'ancien international tunisien, qui vit toujours en Australie. Mais il est tout de même conscient des faiblesses de la sélection de son pays d'adoption : «On ne va pas se mentir : l'Australie est plus que moyenne, moins forte même que la Tunisie.» Aux Bleus de faire respecter la hiérarchie.
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