«Décollage réussi» pour l'équipe de France ! Le quotidien régional Le Parisien ne s'attendait sans doute pas à coucher ce titre sur sa Une du jour après l'entame de match «catastrophique» de l'équipe de France face à l'Australie (4-1) mardi soir, pour son entrée en lice dans le Mondial qatari.
Menés après 10 petites minutes de jeu, les Bleus ont heureusement su réagir. «Comme une grande équipe qui en aurait eu marre d'être ridicule», ont poursuivi nos confrères.
«La France a refusé le rôle dans le dîner de cons»
C'est donc finalement un sentiment de soulagement qui règne dans la presse hexagonale ce mercredi. Et pour cause : on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de la part de cette équipe de France, privée de son incroyable duo composé de Paul Pogba et N'Golo Kanté au milieu de terrain, sans oublier l'absence du meilleur joueur du monde Karim Benzema. Et si vous ajoutez à cela la grave blessure de Lucas Hernandez sur l'ouverture du score australienne…
Mais les hommes de Didier Deschamps ont réussi à montrer «les ressorts d'une équipe et d'un esprit face à la persistance de vents contraires», écrit L'Équipe ce mercredi, tandis que Le Parisien se veut plus direct : «La France a refusé le rôle dans le dîner de cons, et c'est sa meilleure idée du match.» Comment a-t-elle fait ? En s'appuyant avant tout sur une défense de fer. Car hormis le premier but encaissé, la faute à un Benjamin Pavard «partout sauf là», dixit LP, l'arrière-garde a assuré.
La charnière centrale a convaincu
Notamment Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano, qui passaient là un véritable test. Mais les deux anciens coéquipiers de Leipzig ont apporté «des réponses rassurantes dans l'axe», savoure Eurosport ce mercredi. Surtout le Bavarois, «aussi serein qu'il avait été paniqué les premières fois qu'on l'avait vu sous le maillot bleu». De son côté, L'Équipe rend hommage à un Adrien Rabiot «taulier», à des «ailiers aux jambes de feu» et bien évidemment à Olivier Giroud, «sur son 51».
L'attaquant du Milan AC est devenu le co-meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France avec Thierry Henry (51 buts), alors qu'il semblait destiné à ne pas beaucoup jouer dans ce Mondial sans le forfait de KB9. Ajoutez à cela la superbe entrée en jeu de Théo Hernandez, auteur d'une passe décisive pour Rabiot, et vous obtiendrez un étonnant discours de Daniel Riolo sur la fameuse «chance» du sélectionneur. «Deschamps, les évènements lui sont quand même souvent favorables», a-t-il estimé.
Riolo et la «chance» de Deschamps
«Il prend parfois des décisions forcées par les évènements… qui sont finalement en sa faveur, a poursuivi Riolo. Pour le coup, T. Hernandez va se retrouver titulaire et il va sans doute être très bon. Autre exemple avec Benzema qui se blesse, et hop Giroud est là après avoir fait une superbe saison. Le sélectionneur gagne un joueur hyper motivé, hyper professionnel, qui s'entend bien avec tout le monde et qui va encore être bon.» Oui, les Bleus seront «durs à aller chercher», a prévenu Robert Pirès dans Le Parisien, qui a même parlé de «message envoyé à la concurrence».
La Une de L'Équipe - «Bleus ciel»
La Une du Parisien - «Décollage réussi»
La Une de Sud-Ouest - «Quelle entrée !»
La Une du Dauphiné Libéré - «Giroud et les Bleus régalent»
Et vous, êtes-vous rassurés par l'équipe de France ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…