Ancien grand joueur cherche banc de touche pour relancer sa carrière d'entraîneur. Thierry Henry n'a bien évidemment pas mis d'annonce dans le journal pour proposer ses services, mais c'est tout comme.
Une semaine après l'officialisation de la fin de son aventure avec la sélection belge, le désormais ex-adjoint de Roberto Martinez a répété son envie de retrouver un poste de N°1 après des expériences (très) mitigées à l'AS Monaco (2018-2019) et à l'Impact Montréal (2019-2021).
Le Mondial 2026 peut l'intéresser
Et le deuxième meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France n'a pas choisi n'importe quel plateau pour faire passer son message. Celui du média américain CBS, où on lui a d'ailleurs demandé si le poste de sélectionneur des États-Unis, vacant depuis le départ de Gregg Berhalter, pourrait l'intéresser. «Est-ce que je mettrais mon nom dans le chapeau ? D'abord et avant tout, c'est un sujet délicat à aborder ici», a d'abord répondu Henry auprès de la chaîne américaine, pour qui il est consultant.
«Est-ce que je connais les joueurs ? Oui, je connais les joueurs. Est-ce que je connais la Ligue ? Oui, je connais la Ligue», a toutefois ajouté l'ancienne légende d'Arsenal, toujours dans son style si particulier. Vous l'aurez compris, «Titi» Henry semble avoir longuement réfléchi à la question. Et la Fédération étasunienne, laquelle co-organisera la Coupe du monde 2026 avec le Mexique et le Canada, sollicitera sans doute l'ancien attaquant des New York Red Bulls au moment de faire son choix.
N°1 et rien d'autre
Dispose-t-il d'autres options ? Sans doute, mais moins intéressantes, car sa cote sur le marché des entraîneurs demeure faible depuis ses dernières expériences manquées, notamment à Monaco. Pour rappel, Henry ambitionnait de reprendre la Belgique après le départ de Martinez, mais la Fédération a finalement choisi Domenico Tedesco. Le manque d'expérience a-t-il joué en sa défaveur ? C'est possible, et l'ex-international français souhaite justement en engranger, au plus vite.
«Roberto Martinez est allé entraîner le Portugal et je ne vais pas le suivre. Être N°2, ce n'est plus quelque chose que j'aimerais faire. Mais énorme respect pour le patron, il m'a donné une opportunité quand personne d'autre ne l'a fait. Maintenant, j'aimerais avoir une ouverture pour entraîner à nouveau», a conclu Henry sur le plateau de nos confrères américains, histoire de définitivement faire passer son message. Avis aux intéressés…
D'après vous, Henry va-t-il réussir à relancer sa carrière d'entraîneur ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…