Il faudrait un véritable cataclysme pour priver Naples d'un troisième Scudetto dans son histoire. Leader de Serie A avec 19 points d'avance sur la Lazio à 11 journées du terme, le club campanien file tout droit vers le sacre. Un titre majeur et peut-être un deuxième avec la Ligue des Champions, puisque les Partenopei défieront l'AC Milan lors des quarts de finale avant d'éventuellement retrouver l'Inter ou Benfica pour une place en finale. Une double confrontation face au voisin lombard qui pose problème à Aurelio De Laurentiis.
A. De Laurentiis – «une UEFA sans tête»
Bien plus discret que par le passé, le président napolitain n'a pas vraiment apprécié de voir son équipe hériter du champion d'Italie lors du tirage au sort. «Ce sont les problèmes d'une UEFA sans tête, car imaginez si nous avions aussi eu un quatrième match en Coupe d'Italie, cela aurait été ridicule. Comme c'est ridicule de jouer trois fois contre la même équipe» , a pesté l'homme d'affaires de 73 ans dans des propos repris par Tuttosport.
En effet, le Napoli retrouvera Milan dès ce dimanche pour gros choc de la 28e journée de Serie A. Une affiche que l'on retrouvera les 12 et 18 avril pour les quarts de finale de la C1. Si elles étaient parvenues à se hisser jusqu'en demi-finales de la Coupe d'Italie, les deux équipes auraient donc pu se retrouver à cinq reprises en l'espace de trois semaines. Un scénario assez improbable auquel les deux formations ont échappé de peu.
De Laurentiis voulait un autre adversaire
Pour De Laurentiis, c'est bel et bien l'instance européenne qui est la fautive avec le choix d'un tirage intégral pour ce tour de compétition, à l'inverse des 8es de finale. «Si l'on joue une compétition européenne, on veut se mesurer aux meilleures équipes européennes. Ainsi, l'AC Milan aurait voulu jouer contre une autre équipe européenne, Naples aurait voulu jouer contre une autre équipe européenne» , a poursuivi le producteur de cinéma.
«Malheureusement, tant que nous ne changerons pas l'UEFA, nous serons tous esclaves d'un ministère du football et non d'une association de véritables sociétés de football» , a terminé le natif de Rome. A priori, ce coup de gueule ne devrait pas pousser les dirigeants de l'UEFA à revoir leur position. D'ailleurs, De Laurentiis ne doit pas être mécontent de ne pas se retrouver dans la partie de tableau avec le Real Madrid, Chelsea, Manchester City et le Bayern Munich...
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