Avec quatre défaites sur ses cinq derniers matchs de Serie A, dont trois de rang face à La Spezia (1-2), la Juventus Turin (0-1) et la Fiorentina (0-1), l'Inter Milan a vécu des dernières semaines compliquées, c'est le cas de le dire…
Et l'entraîneur nerazzurro Simone Inzaghi, déjà pris en grippe par une partie de ses supporters après la perte du titre au profit de l'AC Milan l'an dernier, continue de voir sa position fragilisée.
Inzaghi n'a (vraiment) plus la cote...
«Je dis depuis deux mois qu'Inzaghi ne sera pas l'entraîneur de l'Inter l'année prochaine, clamait samedi dernier l'ancien Intériste, Antonio Cassano, sur Twitch. Il aurait dû être licencié plus tôt. Il a été lâché par son vestiaire et perdu sa crédibilité en installant son homme de confiance Acerbi plutôt que De Vrij en défense. (…) Ne pas finir dans les 4 premiers serait une catastrophe. Contre la Fiorentina, l'Inter aurait pu gagner 7-1, ils ont eu mille occasions.» Distancé par Naples de 21 points au classement de Serie A, l'Inter, qui a déjà perdu 10 matchs de championnat cette saison, déjoue et se montre méconnaissable. L'incapacité d'Inzaghi à bouger ses joueurs ou apporter un sursaut d'orgueil lorsqu'ils sont menés agace aussi au plus haut point de l'autre côté des Alpes.
«Il représente certainement un problème car c'est l'entraîneur qui a pris la responsabilité de faire avancer l'équipe. Les résultats ne lui donnent pas raison. Ce que je regrette, c'est qu'il y ait un manque de courage notable» , déplorait de son côté Massimo Moratti, l'ancien président de l'Inter. Sur le papier, tous les voyants semblent donc au rouge pour un coach qui n'a plus le droit à l'erreur. En championnat, déjà, où l'Inter, 4e, ne devance l'AS Roma qu'à la faveur d'une meilleure différence de buts. Mais également dans les coupes. Les Intéristes défiant ce mardi soir (20h45) la Juventus Turin en demi-finale aller de Coupe d'Italie, avant la double confrontation contre Benfica en quarts de finale de la Ligue des Champions.
... mais il devrait rester
Quatre rencontres décisives que devrait diriger Inzaghi, pour le moment pas menacé, selon La Reppublica. Et ce pour une raison surprenante. Certes, la direction intériste ne soutient effectivement plus forcément son coach, mais elle déplore une absence d'alternative crédible en interne - malgré la présence de Cristian Chivu à la tête de l'équipe de jeunes - pour assurer l'intérim jusqu'à la fin de la saison. Limoger Inzaghi n'est donc pas dans les tuyaux. Le club lombard misant sur l'apport de Lucia Bocchi, une psychologue, pour créer un électrochoc chez les joueurs et tenter de remonter la pente.
Une chose est sûre, s'il souhaite rester chez les pensionnaires de Giuseppe Meazza, Inzaghi a tout intérêt à trouver la bonne formule et gagner un titre dans les prochaines semaines. Au risque sinon de plier bagage et que sa direction contacte des candidats comme Antonio Conte (libre), Thiago Motta (Bologne) ou Roberto De Zerbi (Brighton) pour la saison prochaine.
Comprenez-vous la stratégie de l'Inter de conserver Simone Inzaghi avant des rendez-vous aussi importants ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …