L'Argentine est championne du monde et le sera pour encore au moins trois années. Une réalité que rien ni personne ne pourra changer. Et pourtant, le retour de l'Albiceleste sur le toit du monde après la Coupe du monde au Qatar cristallise toujours certaines rancoeurs. En France, logiquement, après une finale douloureuse, mais aussi en Uruguay.
Ancien capitaine de la Céleste, Diego Lugano n'a pas vraiment apprécié de voir le voisin et rival broder une troisième étoile sur sa tunique. Plus que le résultat final, c'est la manière qui le chagrine.
D. Lugano – «l'Argentine a été aidée à devenir championne du monde»
«L'Argentine a été aidée à devenir championne du monde. Il ne fait aucun doute qu'ils les ont aidés. Ils auront leurs mérites, mais sur les cinq penalties qu'ils ont obtenus, personne ne doute qu'ils n'ont pas été totalement justifiés» , a lancé l'ex-joueur du Paris Saint-Germain sur Fútbol por Carve. «C'est un fait. Mais c'est aussi tout à l'honneur de Messi, qui a un impact mondial énorme. Pensez-vous que la FIFA ne le voit pas et ne l'utilise pas ? C'est aussi le mérite de l'Argentine, qui a su en tirer profit.»
La VAR dans le viseur
Le quatrième de l'édition 2010 en Afrique du Sud regrette notamment l'utilisation de la VAR, injuste à son goût. «Depuis l'introduction de la VAR, l'arbitre dispose d'un pouvoir excessif qui lui permet d'interpréter ce qu'il veut à tout moment. Dans un match, il peut y avoir 20 penalties ou aucun et je pense que le football est en plein chaos. C'est ce que j'ai dit à Pierluigi Colina lors de la Coupe du monde. Cela arrive aussi en Argentine. Vous n'avez pas vu le penalty de River-Boca ? Au Brésil aussi...» , a poursuivi le Sud-Américain.
Et d'enfoncer définitivement le clou. «(...) Les joueurs n'ont pas d'opinion, mais les officiels qui n'ont jamais joué au football en ont une. Il n'est pas possible qu'un match soit défini par une stupidité. La VAR apporte au football plus de doute que de justice. Elle oblige l'arbitre à intervenir sur des actions stupides et sans conséquences. Ils ne comprennent pas ce qu'est un contact. Nous n'allons pas parler de la Coupe du monde du Qatar parce que c'est une honte» , a terminé Lugano. Malheureusement pour lui, il n'y aura pas de retour en arrière.
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