Après sept années de bons et loyaux services, et un formidable triplé Premier League, FA Cup, Ligue des Champions en tant que capitaine lors de la saison 2022-2023, le milieu de terrain Ilkay Gündogan a décidé de quitter Manchester City, en fin de contrat, afin de s'engager avec le FC Barcelone.
La fin d'un magnifique chapitre officialisée ce lundi, mais surtout un choix parfaitement logique aux yeux de l'Allemand.
Le Barça ou rien pour Gündogan
Pour le site The Players' Tribune, le joueur de 32 ans a justifié sa décision. «A partir du moment où je devais déménager, il n'y avait qu'un seul club au monde qui avait du sens. C'était Barcelone ou rien. Depuis que je suis tout petit, je rêve de porter ce maillot. Je suis persuadé qu'il me reste encore quelques années au plus haut niveau et je veux juste aider à ramener le Barça là où il mérite d'être. Je vais retrouver mon vieil ami 'Lewa' (Lewandowski, ndlr) et je suis impatient de jouer sous les ordres d'un autre entraîneur que j'admire depuis longtemps, Xavi», a assuré Gündogan.
«Lorsque nous avons parlé de ce projet, cela m'a semblé tout à fait naturel. Je vois beaucoup de similitudes entre nous en tant que personnes et dans notre façon de voir le jeu, a ajouté le natif de Gelsenkirchen. (…) Je sais qu'il y aura beaucoup de pression à Barcelone. Mais j'aime la pression. J'aime sortir de ma zone de confort. Je ne cherchais pas à atterrir facilement. J'étais à la recherche d'un nouveau défi. C'est de cela qu'il s'agit dans ce nouveau chapitre», a ajouté le natif de Gelsenkirchen.
Le triplé des Citizens comme déclic
Lors de sa réflexion, l'ancien du Borussia Dortmund n'a donc pas hésité longtemps au moment de choisir le Barça. Mais pourquoi quitter City, un club avec lequel il comptait 304 matchs pour 60 buts et 40 passes décisives depuis 2016 ? «Après le triplé et notre défilé spectaculaire sous la pluie de Manchester, je me suis dit : Comment cela aurait-il pu mieux se passer ? Qu'est-ce que tu aurais pu faire de plus ? Comment aurions-nous pu écrire quelque chose de plus parfait ? On ne peut pas», a expliqué Gündogan, avant d'évoquer le chagrin évident de son désormais ex-entraîneur, Pep Guardiola.
«Je pense que Pep espérait peut-être que nous viendrions ici à City ensemble et que nous repartirions ensemble, mais je sais qu'il comprend ma décision. Je suis sûr que le fait que j'aille dans son club de coeur l'aidera à digérer. J'espère que nous nous retrouverons bientôt en finale de la Ligue des Champions.» Des mots forts de la part d'un joueur qui a marqué l'histoire du club mancunien et restera, quoi qu'il arrive, le capitaine du premier sacre des Citizens en C1.
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