L'équipe de France va devoir patienter pour broder une troisième étoile au-dessus de son écusson. A priori, Didier Deschamps, prolongé jusqu'à la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique, sera là pour ce nouvel essai. Le sélectionneur de l'équipe de France y pense forcément, près de sept mois après l'échec en finale au Qatar contre l'Argentine (3-3, 2-4 tab).
Moins confiant que face à la Croatie
Pragmatique, l'entraîneur basque n'avait pas la même certitude qu'avant le sacre en Russie contre la Croatie (4-2). Face à la bande à Lionel Messi, le double champion du monde a abordé la rencontre avec une certaine appréhension. «Je n'ai pas pensé la même chose. Même si j'ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire… Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin» , a jugé l'ancien coach de l'Olympique de Marseille pour RTL.
Il a notamment été interrogé sur la séance des tirs au but fatale aux Bleus. Pour Deschamps, le match ne s'est pas forcément joué à ce moment précis mais plutôt durant la grosse heure complètement ratée par les Tricolores, revenus de nulle part grâce à un doublé de Kylian Mbappé dans le dernier quart d'heure. «Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but ? 143 minutes. Donc on n'a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143…» , a soupiré DD.
Pas une loterie, mais...
Aurait-il pu avoir plus d'impact dans ce moment critique ? Deschamps ne le pense pas. «Je ne vais pas sortir le terme, comme d'habitude, de loterie. Évidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j'ai dû faire...» , a rajouté le technicien français, alors que seul Mbappé était titulaire parmi les quatre tireurs français.
«On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. A part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers… C'est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l'appréciais quand j'étais joueur même s'il m'est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C'est le destin, le football. Il faut l'accepter» , a terminé Deschamps. Avec Mike Maignan, cet exercice pourrait être un peu plus agréable à suivre désormais...
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