Le Paris Saint-Germain est-il le grand perdant du départ de Kylian Mbappé au Real Madrid ? Certains estiment que la fin de l'aventure pour l'attaquant français pourrait permettre au club francilien de lancer un nouveau cycle, nécessaire pour se renouveler.
D'autres pensent le buteur tricolore a manqué à sa parole en partant sans laisser la moindre indemnité de transfert à l'équipe de sa ville natale. Alors que beaucoup de personnalités ont réagi à cette opération, Max Eberl a eu un avis bien tranché.
Les fins de contrat, un problème pour Eberl
Dans un entretien accordé à Sueddeutsche Zeitung, le directeur sportif du Bayern Munich a regretté le choix du Bleu de partir libre au terme de son contrat. Selon lui, une telle décision n'a qu'un seul but : celui de s'enrichir à titre personnel. «Vous pouvez toujours devenir plus avide d'argent, mais tous ceux qui sont avides d'argent deviendront progressivement le clou dans le cercueil du football» , a soutenu le dirigeant bavarois.
Pour le principal intéressé, la propension de plus en plus grande à voir des joueurs partir sans se retourner, préférant encaisser une juteuse prime à la signature – estimée entre 100 et 150 millions d'euros pour Mbappé – emmène les clubs dans le mur. «Si à un moment donné tout l'argent quitte le marché, alors il n'y aura plus rien avec quoi faire des affaires. Nous parlons de centaines de millions. C'est trop et à un moment donné, on a le sentiment que ça va exploser.»
Un tacle caché au Real ?
Des paroles loin d'être innocentes et un tacle à peine masqué en direction du Real Madrid. Et pour cause, Eberl négocie durement depuis plusieurs mois avec l'entourage d'Alphonso Davies pour une prolongation alors que la menace d'un départ libre vers la Maison Blanche plane à un an de la fin de son contrat. «L'argent quitte le marché. Aucun club n'en profite» , a poursuivi l'ancien homme fort du RB Leipzig.
«Les joueurs, les familles, les agents, tout le monde en profite, mais pas les clubs» , a insisté le patron du sportif au Bayern. «Dans le passé, au moins les clubs en bénéficiaient. L'argent est resté dans le cycle et il le deviendra de moins en moins» , a terminé Eberl, qui craint de plus en plus la mainmise de l'Arabie Saoudite, prête à dynamiter le prochain mercato estival. Chacun son tour, diront probablement certains...
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