Une fois n'est pas coutume, les clubs français réussiront-ils la performance d'aligner cinq victoires en cinq matchs sur la scène européenne ? Après les succès de Marseille, Bordeaux et Lyon en Ligue des Champions, Nancy (coup d'envoi à 18h15) et St-Etienne (coup d'envoi à 20h45) ont la possibilité de redorer le blason tricolore ce jeudi, pour leur deuxième sortie de la phase de groupes de la Coupe de l'UEFA. Alors que le Paris SG est exempt, Lorrains et Foréziens ont la possibilité d'accrocher une deuxième victoire d'affilée et se rapprocher sensiblement de la qualification pour les 16e de finale.
Roussey «fait le dos rond»
Nancy ouvre le bal en Pologne, face à Lech Poznan. «C'est peut-être l'équipe la moins connue de notre groupe, mais elle n'est certainement pas la moins bonne. Sur leur pelouse, devant un public très chaud, nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre» , a prévenu le défenseur Jonathan Brison. Pour l'occasion, l'entraîneur Pablo Correa peut s'appuyer sur un effectif quasiment au complet si l'on excepte l'attaquant Marc-Antoine Fortuné ménagé. Un succès placerait les coéquipiers d'Abdeslam Ouaddou en pole position dans ce Groupe H, avant de recevoir le CSKA Moscou puis de se rendre à La Corogne.
Côté Stéphanois, la soupe à la grimace est de mise en raison des piètres résultats en Ligue 1 (17e avec 10 points), mais l'entraîneur Laurent Roussey, menacé de licenciement, garde le cap à l'heure d'accueillir Rosenborg. «La clé de la réussite réside dans l'intérieur du groupe. Nous nous sommes fixés des objectifs en début de saison. Ce n'est pas la mauvaise passe actuelle qui fait qu'on va dévier de notre route. On garde nos objectifs en tête et on fait le dos rond. Nous voulons réussir ce premier challenge. Avec trois points supplémentaires, nous pourrions envisager, avec 99% de chances, de nous qualifier pour le tour suivant» , a-t-il jugé. Une victoire lui offrirait en outre un sursis.