le 25/02/2009 à 15h50

Real : quand Faubert gamberge...

Arrivé à la surprise générale au Real Madrid fin janvier, Julien Faubert ne sera pas dans le groupe merengue ce mercredi soir pour la réception de Liverpool en Ligue des Champions. Déjà écarté le week-end passé en Liga, le latéral droit s'étonne de ne pas avoir reçu d'explication et ne cache pas son désarroi.

Un petit mois à peine après son transfert surprise au Real Madrid, Julien Faubert (25 ans) serait-il déjà mis à l'écart ? Quoi qu'il en soit, le latéral droit prêté par West Ham n'a pas été retenu dans le groupe du Real Madrid pour la réception de Liverpool, mercredi en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. C'était déjà le cas pour le match de Liga, samedi dernier contre le Betis Séville (6-1). Depuis son arrivée, Faubert n'a joué que 31 minutes sous la tunique merengue, le 7 février, face au Racing Santander (1-0). Une rentrée qui n'avait pas déchaîné l'enthousiasme du public de Bernabeu comme de la presse espagnole. Mais l'ancien Bordelais s'étonne de ne pas avoir reçu la moindre explication et commence à gamberger.

«C'est dur. Je ne sais pas pourquoi, on ne m'a rien dit, a expliqué le joueur de couloir à L'Equipe. Cela se passe pourtant de mieux en mieux à l'entraînement. Les autres commencent à connaître ma façon de jouer, ma préférence pour les espaces. Je crois avoir déjà progressé techniquement et physiquement.»

«Je ne vais pas lâcher»

Objet de railleries à propos d'une supposée surcharge pondérale, Faubert se défend. «J'ai perdu deux kilos. Je ne vais pas lâcher, mais je ne sais pas quoi travailler, quoi changer ? Peut-être que le coach n'apprécie pas quelque chose ? Je ne suis pas comme les autres.» L'ex-international tricolore, qui espérait se rappeler au bon souvenir de Raymond Domenech en se montrant au Real, est conscient que le temps lui est compté. Prêté par West Ham, son séjour madrilène n'est pas programmé pour aller au-delà du 31 mai. En attendant, le natif du Havre a promis d'être ce mercredi soir dans les tribunes de Santiago Bernabeu pour encourager son équipe.

Par Patrick Juillard, le 25/02/2009 à 15h50
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