Thomas Gamiette (22 ans, 30 matchs et 1 but en Ligue 2 cette saison) franchit les paliers, un par un. Sorti du centre de formation du Paris SG où il a joué pendant dix ans mais n'a pas pu décrocher de contrat pro, le milieu de terrain effectue une première saison remarquable pour sa première sous la tunique du Stade de Reims. Transfuge de St-Gratien (National) l'été dernier, le protégé de Luis Fernandez est désormais dans le collimateur de clubs de l'élite. Contacté par Maxifoot ce jeudi, son conseiller Frank Welfringer nous a confié être en contact avec Lille, Le Mans, Valenciennes, mais aussi Sunderland et le Benfica.
Du PSG à Reims, de Reims à l'Angleterre ?
Le jeune talent a prolongé son contrat en octobre dernier jusqu'en juin 2011, mais son avenir dépendra en particulier du maintien ou non de Reims en L2. «Ça dépendra du maintien, des offres, du maintien en poste de Luis et du staff. A moi de voir avec ma famille et mon conseiller pour trouver la bonne solution. (…) A mon âge, je préfère aller dans un club où je peux jouer souvent. Après, si je prends la décision d'aller dans un club plus prestigieux, à moi de gérer la concurrence pour faire ma place» , nous a expliqué Gamiette. Avis aux clubs intéressés par ses qualités, son choix n'est donc pas encore fixé. Et à moins que le PSG, son club de coeur, ne se manifeste de nouveau, la concurrence sera libre et loyale.
Le Rémois avoie toutefois une légère inclinaison pour le championnat anglais. «Ça fait plaisir que des clubs étrangers comme Sunderland pensent à moi. Le championnat anglais m'intéresse beaucoup. Vu les clubs contre lesquels tu peux jouer, des clubs de l'élite du football européen comme il y en a peu en France…» Mais sa gourmandise n'empêche pas Gamiette d'être lucide. «Je sors de National, on est mal classé en L2 et trois clubs de L1 me regardent, c'est déjà très intéressant pour moi» , admet-il. En attendant d'être fixé sur son sort, l'ancien Parisien se concentre sur la lutte pour le maintien. «On est sorti de la zone, ça faisait huit ou neuf mois qu'on y était, donc ça va mieux. Si on continue comme ça, il n'y aura pas de problème.» Il sera alors temps de penser à son avenir personnel.