Parmi les dossiers qui occupent les Girondins de Bordeaux en cette période de mercato figure celui du gardien de but. Laurent Blanc a levé mardi un coin du voile et le portrait-robot établi par l'entraîneur des champions de France place Yohan Pelé (26 ans, 32 matches de L1 cette saison) en pole-position. «Nous avons effectué une réunion et nous nous penchons sur quelques cibles aujourd'hui. De toute évidence, s'il y a certains départs, ils seront numériquement remplacés. En ce qui concerne le poste de gardien, nous pensons à un jeune Français, confirmé, et qui est déjà sur le marché» , a en effet déclaré Blanc mardi sur RMC. Exit donc la piste Kameni, le portier camerounais de l'Espanyol Barcelone ne répondant pas aux critères énoncés.
Egalement libre au 30 juin, Yohan Pelé colle lui parfaitement à la description effectuée par le coach girondin. Le Manceau ne fait pas mystère de son désir de rejoindre une formation huppée de Ligue 1 et de goûter à la Ligue des Champions. Si l'on en croit L'Equipe, un accord de principe aurait même déjà été conclu entre les deux parties. Une réunion de travail devrait avoir lieu vendredi afin de finaliser les conditions financières de la venue de Pelé en Gironde.
Chelsea intéressé
Les négociations ne seront pas une simple formalité. Même si le gardien est avant tout sensible au défi sportif offert par les Girondins, il ne souhaite pas se vendre à n'importe quel prix. Un accord serait déjà intervenu sur un contrat de quatre ans, assorti d'un salaire de 200.000 euros bruts mensuels. Ce ne serait toujours pas le cas du montant de la prime à la signature de l'ex-international Espoirs. Pelé étant libre de tout engagement à compter du 30 juin, il pourrait être tenté de faire monter les enchères. D'autant que Chelsea, où Carlo Ancelotti le verrait bien devenir la doublure de Petr Cech, et le FC Valence, ne seraient pas indifférents à son talent. Les agents du joueur auraient fixé la marque à 2 millions d'euros. Une somme non négligeable, mais les Girondins ont tout intérêt à ne pas laisser les choses traîner, concurrence oblige…