L'afflux de cash-flow déclenché par les premières "folies" madrilènes n'a pas fini d'attiser les gourmandises... Après le Bayern Munich dans le dossier Franck Ribéry, voilà que le FC Valence place la barre très haut pour David Villa (27 ans, 33 matches de Liga en 2008/2009, 28 buts). Le club espagnol ne vendra son attaquant qu'en cas d'offre hors-norme. C'est ce qu'a fait savoir vendredi le président du club, Manuel Llorente. «Nous pensons que Villa est le meilleur attaquant en Europe, nous avons la chance de l'avoir à Valence et nous allons nous battre pour le conserver, a déclaré le dirigeant. Nous avons pris aujourd'hui la décision de conserver Villa et je ne peux rien promettre de plus. Il faudrait une offre scandaleusement élevée pour que nous l'examinions.»
Le président du Real Madrid semblait pourtant sûr de son fait. Florentino Perez n'avait-il pas affirmé jeudi que l'arrivée du serial-buteur dans la capitale espagnole était juste «une question de temps» ? D'après les médias espagnols, le Real a proposé une somme avoisinant les 40 millions d'euros pour Villa. Valence en réclamerait 50 minimum pour son buteur, également convoité par le Barça et Chelsea.
Et si BenzemaÂ…
Le Real va-t-il revenir à la charge pour l'international espagnol ? Cela dépendra pour partie du joueur, que l'on dit décidé à porter le maillot merengue, et pour partie de son club. Si ce dernier, en grande difficulté financière, continuait à bloquer son attaquant, le Real pourrait activer deux autres pistes. L'une mène à l'Uruguayen de l'Atletico Madrid, Diego Forlan, Pichichi de Liga cette saison avec 32 buts. La seconde conduit à Karim Benzema, la seconde. Comme ses homologues du Bayern Munich ou du FC Valence, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas n'exclut pas totalement une vente, pour profiter de l'aubaine madrilène. «Il y a un tsunami, appelé Real Madrid, qui engendre des réactions du côté de Chelsea, de Manchester City, et demain de Manchester United. Donc, c'est très compliqué de dire [que Karim Benzema] ne sera pas transférable.» La déferlante merengue n'a sans doute pas fini de faire tanguer le marché des transferts…