Le Real Madrid entend conclure le plus rapidement possible le recrutement d'un avant-centre. Après le refroidissement de la piste menant au buteur du FC Valence, David Villa, le club merengue a décidé de changer son fusil d'épaule. Un recrutement de l'international espagnol serait «écarté» , Karim Benzema (21 ans, 36 matches de L1 en 2008-09, 17 buts) devenant, au même titre que l'Intériste Zlatan Ibrahimovic depuis lundi, la priorité numéro un à ce poste. C'est en tous cas ce qu'affirme mercredi le quotidien espagnol Marca, généralement bien informé sur le Real. Le journal sportif précise que le Real pensait plutôt au Lyonnais à partir de la saison 2010-2011, mais que l'extrême fermeté du président valencian Manuel Llorente l'aurait amené à précipiter le mouvement. Difficile à croire, n'est-ce pas une solution médiatique permettant de faire pression sur les deux précédents dossiers ?
«Nous croyons en la parole de Valence et nous respectons sa décision (concernant David Villa, ndlr) et c'est pour cela que nous changeons d'objectif» , avait déclaré mardi le directeur général du Real, Jorge Valdano, sans révéler le nom de la nouvelle cible. De son côté, Bernard Lacombe a assuré que Lyon était ouvert à la discussion. Sous certaines conditions… «Rien n'est impossible et si nous recevons une belle offre nous ne fermerons la porte à personne» , a assuré le conseiller spécial du président Aulas. Evidemment, autant voir avant de décider.
Huntelaar ou Robben inclus ?
Avant de formuler officiellement une proposition à l'OL, le Real aurait déjà établi le contact avec sa cible : le président Florentino Perez aurait rencontré à deux reprises l'agent de l'international français, Karim Djaziri, à Madrid puis à Genève. La «belle offre» appelée de ses voeux par le club rhodanien pourrait être la suivante : 40 millions d'euros, voire une somme légèrement inférieure si un des «bannis» de l'effectif madrilène, comme l'avant-centre néerlandais Klaas-Jan Huntelaar ou son compatriote, l'ailier Arjen Robben, était inclus dans la transaction.
Sera-ce suffisant pour convaincre Jean-Michel Aulas, dur en affaires, de céder sa meilleure arme offensive ? Ce n'est pas certain, même en cas d'arrivée de Lisandro Lopez. Le président de l'OL pourrait encore faire monter les enchères, histoire tout d'abord de tester la réelle volonté du Real, mais d'autre part, d'envisager, pourquoi pas, un pré-contrat pour l'été 2010.