Le Real en a fini avec ses emplettes estivales. Au lendemain de l'accord trouvé avec Liverpool pour le transfert de Xabi Alonso (30 millions d'euros), le club merengue a annoncé mercredi, par la voix de son directeur général Jorge Valdano, que son recrutement était terminé. «Avec cette recrue, se clôt le chapitre des transferts, a indiqué le dirigeant madrilène à la radio espagnole Cadena Ser. Avant de débuter la pré-saison, l'entraîneur (Manuel Pellegrini) nous avait dit qu'il était nécessaire de renforcer (encore) deux postes : la défense et le milieu de terrain et c'est ce que nous avons fait. Nous sommes très contents parce que nous avons renforcé l'équipe de la meilleure des manières. Xabi Alonso était une pièce très importante.»
Longtemps poursuivie, la piste de Franck Ribéry paraît donc bel et bien abandonnée. Mais elle n'est pas enterrée ad vitam aeternam, si l'on déchiffre les propos du champion du monde 86. «Le Bayern Munich a été très exigeant dès le début. Il ne veut pas vendre le joueur et Madrid a décidé de se ranger sur le côté et d'attendre une autre opportunité» , a déclaré Valdano, soucieux donc de ne pas totalement fermer la porte.
Ruud, Arjen, Wesley et les autresÂ…
Une autre tâche délicate attend désormais la Casa Blanca : celle consistant à trouver preneur pour ses joueurs réputés indésirables. A ce jour, le Real compte 29 professionnels sous contrat (si l'on se limite à l'équipe fanion). C'est encore trop, eu égard aux objectifs fixés par le président Florentino Perez en début de mercato. Le quotidien AS rappelle que le boss madrilène souhaitait ne pas dépasser les 280 millions d'euros pour les achats et vendre pour au moins 90 millions.
Avec l'acquisition de Xabi Alonso, le total des dépenses devrait peu ou prou être atteint (selon le mode de comptabilité de certaines primes). Mais le compte n'y est toujours pas côté recettes, avec environ 20 millions d'euros récoltés via les cessions de Saviola, Javi Garcia, Parejo, Heinze et Alberto Bueno. Pour dégraisser encore son mammouth, le Real doit maintenant vendre plusieurs de ses indésirables néerlandais, parmi lesquels Van der Vaart, Huntelaar, Robben, Drenthe et Sneijder. Une opportunité est-elle à saisir par les clubs français ?