le 20/08/2009 à 09h25

Le retour du roi

L'Olympique Lyonnais a signé son retour dans la cour des grands. Obligée de passer par les barrages pour atteindre la Ligue des Champions, la troupe de Claude Puel a rappelé face à Anderlecht (5-1), mercredi soir, qu'il faudra encore compter sur elle cette saison. Pour la plus grande joie de Lisandro Lopez et Jean-Michel Aulas.

Lyon n'est pas mort. Dépassé par Bordeaux, Marseille et privé du titre de champion de France la saison dernière pour la première fois depuis huit ans, l'OL sera encore un prétendant très sérieux, si ce n'est le prétendant le plus sérieux au titre cette saison. Après un début de championnat poussif mais tout de même productif en terme de points (4 en deux matchs), les Gones ont révélé un visage conquérant face à Anderlecht (5-1) mercredi soir, et prouvé qu'ils savaient encore jouer au ballon ! Ce rendez-vous de toute première importance pour le club (Bernard Lacombe estime les pertes à plus de 20 M€ en cas d'élimination dès les barrages) a été parfaitement négocié par les lyonnais.

J.-M. Aulas – «un match fondateur»

Sous l'impulsion d'un Lisandro Lopez déjà adopté par le public de Gerland et placé sur orbite par ses coéquipiers, l'OL a désormais, statistiquement, 98,11 % de chance de se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des Champions. 53 équipes ont par le passé remporté un match aller de Coupe d'Europe sur le score de 5-1. 52 se sont qualifiées après le match retour. Lyon a bel et bien lancé sa saison, avec une prestation collective et un résultat ample, propres à souder un groupe pour la saison entière. «Ce fut une soirée de rêve. Je suis très content de ce début de saison. Je me sens très bien ici. Cela a été un vrai plaisir de jouer et je crois qu'on a tous pris du plaisir à évoluer ensemble. On monte en puissance» , a noté Lisandro après le match.

«La Ligue des champions, c'est vraiment la plus belle des compétitions en Europe, c'est la vitrine. On veut tout donner dans cette épreuve» , a ajouté l'international argentin après le match. De son côté, le président Jean-Michel Aulas a senti lui aussi que ce match était à-même de cimenter son équipe. «C'est un match qui peut être fondateur. Il y avait de la cohésion et surtout des qualités techniques individuelles qu'on ne retrouve pas dans beaucoup d'équipes en France, ni même en Europe. (…) Le match aurait pu basculer à un moment donné, un peu comme lorsque l'on a joué contre le FC Barcelone quand le match aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre avant de nous écrouler» , a-t-il concédé. Un affront toujours dans les esprits et que les Lyonnais souhaiteront laver cette saison.

Par Nicolas Lagavardan, le 20/08/2009 à 09h25
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