Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.
Formé au FC Nantes, Michaël Fabre quitte très tôt la France pour rejoindre l'Italie et Bologne en 2000, où il côtoie un certain Gianluca Pagliuca. Deux ans plus tard, après avoir été sacré champion du monde avec l'équipe de France des moins de 17 ans à Trinité-et-Tobago entre-temps, il rejoint la Fiorentina en 2002. En 2003, le natif de Draguignan revient en France, à Sedan. Après trois années passées dans les Ardennes, où il est la doublure de Patrick Regnault, Michaël Fabre pose ses valises à Clermont où il s'empare très vite du poste de titulaire. Le gardien clermontois dispute actuellement, à 25 ans seulement, sa quatrième saison déjà en Auvergne.
Quelle est ton équipe française préférée ?
Je n'ai pas vraiment d'équipe française préférée. On va dire Clermont, parce que c'est mon club aujourd'hui.
Quelle est ton équipe française préférée ?
Je n'ai pas vraiment d'équipe française préférée. On va dire Clermont, parce que c'est mon club aujourd'hui.
Ton idole de jeunesse ?
J'aimais beaucoup le gardien du Real Madrid justement, Iker Casillas.
L'entraîneur qui t'a le plus marqué ?
C'est Didier Ollé-Nicolle, aujourd'hui à Nice, qui a été mon entraîneur à Clermont durant trois saisons.
Ton meilleur souvenir sur un terrain de foot ?
C'est la victoire en Coupe du monde avec l'équipe de France des moins de 17 ans, en 2001, à Trinité-et-Tobago.
Et le plus mauvais ?
C'est l'élimination avec Clermont en 32e de finale de la Coupe de France la saison dernière à Schirrhein, un club amateur d'Alsace. Alors qu'on gagnait 2-0 à la mi-temps, on a perdu 4-2…
Le joueur le plus chiant que tu aies croisé sur un terrain ?
Il n'y en a pas un en particulier, mais à chaque fois que je joue contre un ancien coéquipier, il a la fâcheuse tendance à m'en planter un ! (rires) Cela s'est passé avec Charles Diers, Stéphane Noro…
Le meilleur joueur avec qui tu aies joué jusqu'à présent ?
C'est l'attaquant italien Giuseppe Signori, que j'ai côtoyé à Bologne.
Quel est le meilleur joueur du championnat selon toi ?
C'est Lisandro Lopez, l'Argentin de Lyon. Il m'impressionne depuis son arrivée en Ligue 1.
Quel est le stade qui te fait rêver ?
Celui du Real Madrid, Santiago Bernabeu.
Quel est le joueur le plus technique à Clermont ?
C'est notre meneur de jeu, Yacine Brahimi, il est pas mal techniquement.
Et lequel a les «pieds carrés» ?
Hou la, il y en a ! (rires) Bon si je devais en ressortir un du lot, je dirais notre défenseur Jacques Salze. (rires)
Pour garder les buts de l'équipe de France, plutôt Lloris ou Mandanda ?
Moi, je penche plutôt pour Steve Mandanda.
Si tu étais Michel Platini, tu changerais quoi dans le football actuel ?
Il faudrait lutter contre les problèmes de racisme. C'est devenu un fléau. Même si je sais que ce n'est pas évident.
Quel sera le podium de la Ligue 1, dans l'ordre, en fin de saison ?
Je dirais Bordeaux premier, et derrière Lyon puis l'Olympique de Marseille.
Qui finira meilleur buteur du championnat de France ?
Lisandro, je suis vraiment fan.
Ton favori pour la Coupe du monde 2010 ?
La France ! Je suis persuadé qu'elle va se qualifier pour le Mondial, je ne me fais aucun souci.
Si tu étais ton président, quelle recrue ferais-tu venir à Clermont ?
J'aimerais bien rejouer avec mon ancien coéquipier à Sedan, qui est aujourd'hui à Lorient, Morgan Amalfitano.
A demain pour la seconde partie !