le 07/12/2009 à 17h55

Le Real n’a pas peur de l’OM

La délégation madrilène s'est posée à Marseille ce lundi. Alors que le Real ne doute pas un instant de sa qualification, Morientes a bien peur que son ancien club ne parvienne à marquer au Vélodrome, ce qui rendra la tâche de l'OM encore plus difficile. Abriel a établi un plan pour réaliser l'exploit.

Le Real Madrid est confiant avant de défier l'OM au vélodrome, mardi soir, pour la sixième et dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. Le site officiel Merengue a fait les comptes : son équipe a 11 chances sur 12 de se qualifier, dont 7 comme première du groupe, et 4 comme deuxième. Deux conditions sont en effet nécessaires pour éliminer les coéquipiers de Karim Benzema, leaders du Groupe C avec 10 points, devant le Milan AC (8 pts) et Marseille (7 pts). La première : l'OM doit gagner 3-0 ou par quatre buts d'écart. La seconde : les Rossoneri doivent gagner à Zurich.

F. Abriel – «folie et rigueur»

«Nous allons à Zurich pour gagner. Nous ne pouvons pas nous mettre la pression de dépendre du résultat de Madrid à Marseille» , a de son côté prévenu l'administrateur délégué du Milan, Adriano Galliani. Les Rossoneri étant largement capables de remplir leur part du contrat, reste à savoir si les Phocéens sont à même de réaliser l'exploit. Didier Deschamps et Fernando Morientes sont conscient de la difficulté de la tâche, eux qui avaient battu le Real (3-1) à Louis II lors de la saison 2003-04, un score qui ne suffira pas à qualifier l'OM demain soir. «On ne peut pas nier que ce sera extrêmement difficile de battre le Real Madrid 3-0, mais en football on ne sait jamais. On peut marquer trois buts mais Madrid ne finit quasiment jamais un match sans avoir marqué» , a noté Morientes dans les colonnes de Marca.

A moins d'un faux-pas milanais qui permettrait à l'OM de se qualifier avec une simple victoire contre le Real, les coéquipiers de Mamadou Niang devront donc livrer le match parfait pour passer l'obstacle face aux Madrilènes, privés de l'attaquant brésilien Ricardo Kaká victime d'une pubalgie. «La folie que l'on va mettre comme contre Zurich, la rigueur que l'on a mis contre Milan : ce sont les ingrédients à mettre contre Madrid. Il faut de la folie, il y en aura. Il faut marquer le plus rapidement possible, ensuite le scénario peut être intéressant. Il faudra voir si nous sommes capables de mettre le deuxième, puis le troisième» , a suggéré le milieu marseillais Fabrice Abriel. «Mais gagner serait déjà une bonne chose» , a-t-il nuancé. L'appétit viendra alors en mangeant.

Par Nicolas Lagavardan, le 07/12/2009 à 17h55
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