le 27/12/2009 à 16h34

Mourinho règle ses comptes

Souvent malmené par les médias italiens malgré de bons résultats, l'entraîneur de l'Inter Milan a souhaité remettre certaines choses au clair. Le technicien portugais estime que la presse transalpine devrait être beaucoup plus objective et évoque, à demi-mot, son avenir au sein du club lombard. Extraits.

José Mourinho n'a pas pour habitude de pratiquer la langue de bois lorsqu'il s'agit de répondre aux critiques. Alors que ses rapports avec les grands médias italiens n'ont jamais été réellement au beau fixe, les propos accordés par le coach de l'Inter Milan au magazine portugais Publico et très largement repris dimanche en Italie (notamment par La Gazzetta dello Sport), ne devraient guère apaiser les tensions. Le technicien du club lombard est en effet revenu à mi-saison sur ses relations compliquées entretenues avec la presse locale. «Je ne me sens pas persécuté et je ne me vois pas des ennemis partout. Cependant, ce que je dis est vrai. Il faut entendre ce qui est dit après les matches de l'Inter. Parfois, je ne comprends pas tout» , a-t-il plaidé ce dimanche.

Le désamour du public italien

Arrivé en Lombardie en 2008, l'entraîneur portugais peut légitimement s'interroger sur les nombreuses critiques à son égard. Champion d'Italie en 2009 et à nouveau en tête de la Serie A à la trêve (avec 8 points d'avance sur le Milan AC qui compte un match en moins), Mourinho affiche pourtant un bilan positif aux yeux de la plupart des observateurs étrangers. Et même si ses rapports avec les arbitres transalpins ne sont pas non plus des plus sereins (Mourinho a déjà été exclu à quatre reprises de son banc en Serie A), les résultats plaident toujours en faveur du Portugais.

Après un an et demi passé de l'autre côté des Alpes, le coach de l'Inter Milan semble s'être habitué au désamour de l'ensemble du football italien et s'interroge sur son avenir en Lombardie. «Comment dire que mon amour avec l'Italie est fini s'il n'a jamais commencé ? Je vais vous dire simplement que travailler à l'Inter, ça me plaît. J'ai un contrat jusqu'à 2012 car nous voulons bosser ensemble. Il y a une clause avec une somme que devrait me verser le club s'il décidait de me licencier et inversement si je devais m'en aller. Tout est clair» , a prévenu l'ancien technicien de Chelsea, licencié du club londonien en septembre 2007. Un championnat anglais qui semblait d'ailleurs parfaitement taillé pour Mourinho qui n'a jamais caché son désir de regoûter un jour à l'ambiance de la Premier League.

Par Romain Boselli, le 27/12/2009 à 16h34
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