Star du dernier marché des transferts, Marouane Chamakh devrait en revanche rester tranquille cet hiver. L'attaquant des Girondins a déjà fait savoir qu'il ne quitterait pas Bordeaux en janvier. «Je vais finir ma saison avec les Girondins de Bordeaux avec qui je fais un excellent début de saison en championnat et en Ligue des Champions, même si Arsenal fait le forcing pour que je le rejoigne dès janvier. Je prendrai le temps qu'il faut pour étudier l'ensemble des offres avec mon agent avant de me décider» , a confié l'international marocain au journal de son pays, Le Matin. Chamakh fait là une première révélation. Si on parle d'une possible offre de 13 millions d'euros pour le Toulousain André-Pierre Gignac, le Bordelais constitue bien la priorité des Gunners cet hiver.
Bien mieux que Sunderland et West Ham
En fin de contrat en juin 2010, Chamakh n'a toujours pas prolongé avec les Girondins. Et il ne le fera très vraisemblablement pas. A 25 ans, l'attaquant, formé à Bordeaux, a envie de goûter à autre chose. En étant libre, le Marocain sait qu'il intéressera les plus gros clubs européens cet été. Le Bordelais commence déjà à discuter avec de nombreuses équipes. Et non des moindres. «On est en contact en Premier League avec Liverpool, Tottenham, Arsenal, Chelsea, Everton, Sunderland. Il y a aussi le FC Séville en Espagne et l'Inter Milan et la Juventus Turin en Italie. Mais rien de concret pour le moment. Je vais étudier toutes ces offres de près et j'opterai pour celle qui est intéressante aux niveaux sportif et financier» , n'a pas caché l'attaquant girondin.
Après avoir été à deux doigts de rejoindre Sunderland puis West Ham l'été dernier, on se dit que Chamakh a fait le bon choix en décidant finalement de rester une saison supplémentaire en Gironde. Non seulement le Marocain est bien parti pour décrocher un second titre de champion de France consécutif et s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, mais il s'est aussi ouvert les portes des plus grands clubs européens. Il faut dire que sa situation de joueur libre n'a pas manqué de mettre l'eau à la bouche de quelques-unes des écuries les plus prestigieuses du Vieux Continent.