Et de trois. En s'imposant sans discussion (4-1) sur le terrain de la lanterne rouge, Portsmouth, Arsenal a terminé l'année 2009 sur une excellente note, avec une troisième victoire consécutive. Déjà vainqueurs par trois buts d'écart d'Hull City puis d'Aston Villa à l'Emirates Stadium, les Gunners ont su appliquer le tarif face à Pompey. De quoi satisfaire leur entraîneur, Arsène Wenger. «C'était un match important pour nous, après avoir joué un gros match dimanche. Dans ce genre de situation, l'équipe peut se déconcentrer, se relâcher... Mais là , ce n'était pas le cas. Nous avons encore joué comme une vraie équipe… Je suis fier de l'équipe. C'était très important de gagner ce soir» , s'est félicité le technicien français.
Privé pour l'occasion de son maître à jouer Cesc Fabregas, Arsène Wenger a pu éprouver de nouveau la qualité de son effectif. Le jeune milieu gallois d'Arsenal, Aaron Ramsey (19 ans, 14 apparitions en Premier League cette saison, 3 buts), buteur et passeur décisif à Portsmouth mercredi soir a su faire oublier l'international espagnol, s'attirant les louanges de son entraîneur, Arsène Wenger : «il peut jouer arrière droit, milieu gauche, milieu axial. Il peut jouer partout. Cesc Fabregas est plus un meneur de jeu. Mais tous les deux n'ont jamais peur en entrant sur le terrain.»
Mercato or not mercato ?
Du coup, le manager des Gunners ne semble plus très convaincu par la nécessité de recruter un attaquant pour pallier l'absence longue durée de son meilleur atout offensif, Robin van Persie. «Tout le monde me dit d'acheter un avant-centre, mais, malgré les problèmes, personne n'a marqué plus de buts que nous (51 buts en 19 matches, ndlr). Chez nous, tout le monde peut marquer... Mais nous sommes toujours attentifs au marché» , a indiqué Wenger.
Et maintenant ? Troisièmes à quatre points du leader, Chelsea, Arsenal peut regarder haut et rêver à son premier titre de champion depuis 2004. «C'est complètement ouvert. Ce qui est intéressant cette saison, c'est que de Chelsea à Manchester City ou Liverpool, tout le monde peut y croire. Chaque week-end, chaque équipe peut lâcher des points» , conclut Wenger. Avec deux matches de Premier League dès les dix premiers jours de janvier (les réceptions de Bolton le 6 et d'Everton le 9), les Gunners n'auront de toute façon pas le temps de se poser la moindre question.