le 09/01/2010 à 09h12

Top Déclarations : Guy Roux mange son chapeau, Deschamps ne veut pas être le dindon…

Au menu du Top Déclarations cette semaine, Guy Roux prêt à tout pour les Bleus, même à se renier, Deschamps ne veut pas du bonnet d'âne, Puel fait tomber les masques, Giuly passe sur le divan, Caïazzo se tire une balle dans le pied, Blanc monte sur ses grands chevaux... Découvrez les phrases choc de la semaine.

Chaque samedi, Maxifoot vous propose de faire le tour des dix déclarations de la semaine qu'il ne fallait pas manquer. Du sérieux et du moins sérieux pour connaître le meilleur des petites phrases des acteurs du ballon rond. Découvrez le classement de toutes les déclarations qui ont fait les choux gras de la presse cette semaine.

1. G. Roux – «M. Escalettes a pensé à moi ? Cela prouve qu'il est très compétent»

Guy Roux, après les déclarations du président de la FFF Jean-Pierre Escalettes faisant de lui l'un des possibles successeurs de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France. «Cela prouve que M. Escalettes est très compétent. C'est la troisième fois qu'on parle de moi. (Â…) On constatera à la Coupe du monde que bon nombre de sélectionneurs des équipes nationales seront de mon âge et plus âgés. Aragones a été champion d'Europe à mon âge avec l'Espagne. L'âge n'est pas un problème à condition qu'on ait la santé physique et mentale, ce qui est mon cas.»

En 2007, après une entame de championnat ratée, Guy Roux quittait le RC Lens, arguant que sa santé ne lui permettait plus de poursuivre sa mission…

2. D. Deschamps - «Il ne faudra pas être le dindon le 10 janvier. (...) Le bonnet d'âne (...) Marseille l'a déjà été contre Carquefou»

Didier Deschamps, avant le 32e de finale de Coupe de France face aux amateurs de Trélissac, dimanche. «Quand une Ligue 1 est éliminée par une division inférieure, vous avez un bonnet d'âne sur la tête. Il faudra essayer de ne pas être le dindon le 10 janvier. Marseille l'a déjà été contre Carquefou. Et il y aura d'autres surprises encore.»

Deschamps sent probablement le coup foireux arriver.

3. C. Puel – «Cissokho-Vercoutre, c'est de ma faute. (...) Le groupe était fragilisé.»

Claude Puel, revenant sur l'incident ayant éclaté entre Aly Cissokho et Rémy Vercoutre à l'entraînement en décembre dernier : «Le groupe est encore immature. L'incident Cissokho-Vercoutre le montre, c'est de ma faute, je n'aurais jamais dû envoyer Aly devant la presse à cette période-là, alors que le groupe était fragilisé.»

Ah, les bonnes résolutions de la nouvelle année : on avoue ses fautes et on est à moitié pardonné…

4. L. Giuly – «Le vrai Ludo, pas celui qui souffre. C'est celui qui déconne. (...) Le vrai Giuly est de retour»

Ludovic Giuly, s'exprimant enfin sur la perte de sa place de titulaire au PSG : «C'était un moment de faiblesse. (…) Je connais ma vraie valeur et il est évident que ce n'est pas celle du dernier mois. (…) Je n'avais jamais été sorti d'un groupe. Il a fallu me refaire une santé morale. Le vrai Ludo, ce n'est pas celui qui souffre en silence. C'est celui qui déconne pour évacuer la pression. Je me suis débloqué. Le vrai Giuly est de retour.»

Antoine Kombouaré attend maintenant de voir.

5. B. Caïazzo – «C'est un gars bien, droit, courageux. (...) Mais quelles sont nos certitudes ? (...) Nous avons besoin d'un chef commando»

Bernard Caïazzo, au sujet du nouvel entraîneur de l'AS Saint-Etienne, Christophe Galtier : «C'est un gars bien, droit, courageux, travailleur. Mais mon interrogation concerne son expérience. Etre numéro deux ou numéro un, ce n'est pas du tout la même chose. Quelles sont nos certitudes ? Pour sortir Saint-Etienne de l'ornière, nous abons besoin d'un dynamiteur, d'un chef commando.»

Le coprésident des Verts ou comment savonner la planche à l'avance…

6. J. Alonzo – «J'ai refusé de lécher quelques culs au PSG. (...) Je n'ai pas voulu cirer quelques pompes. J'aurais dû»

Jérôme Alonzo, qui confie à Maxifoot qu'il n'aurait pas dû quitter le Paris Saint-Germain pour le FC Nantes en 2008 : «Ma plus grosse connerie, je ne l'ai pas faite étant gamin. C'est lorsque que j'étais à Paris. Je n'ai pas été assez consensuel… En fait, j'ai refusé de lécher quelques culs. (…) A l'époque, je n'ai pas voulu cirer quelques pompes pour rester. J'aurais dû. Je le regrette. Le PSG me manque.»

Il est vrai qu'Alonzo n'était pas venu à Nantes pour devenir remplaçant en Ligue 2 un an plus tard…

7. L. Blanc – «Dès que vous me poserez une question sur mon avenir ou les Bleus, je n'y répondrais pas. (...) C'est un manque de respect»

Laurent Blanc, agacé par les questions au sujet d'une éventuelle arrivée à la tête de l'équipe de France après la Coupe du monde : «Dorénavant, dès que vous me poserez une question qui concerne mon avenir ou l'équipe de France, je n'y répondrai pas. Je suis dans mon droit car je suis à Bordeaux et il y a une saison à finir, une saison à faire et c'est un manque de respect vis-à-vis du club de parler de l'équipe nationale.»

L'entraîneur des Girondins est pourtant le premier à se montrer évasif et à entretenir le doute au sujet de son avenir sur le banc de Bordeaux.

8. M. Balotelli – «A Vérone, le public me dégoûte de plus en plus. (...) C'est inacceptable»

Mario Balotelli, après la victoire de l'Inter Milan sur le terrain du Chievo Vérone mercredi (0-1) : «Je veux dire une chose: chaque fois que je viens ici à Vérone, je me rends compte que ce public me dégoûte de plus en plus. Tout cela est inacceptable.»

Un fait malheureusement récurrent pour l'attaquant nerazzurro, souvent pris à partie sur bon nombre de pelouses italiennes.

9. J. Rothen – «J'ai été élu trois fois homme du match. (...) Mais les Rangers doivent faire des économies»

Jérôme Rothen, qui ne comprend pas pourquoi les Glasgow Rangers ne veulent plus de lui : «J'ai joué huit matchs sous les couleurs de Glasgow cette saison, j'ai été élu homme du match à trois reprises, tout en évoluant côté droit, jamais à mon poste. Je sais juste que les Rangers ont 35 millions d'euros de dettes et doivent faire des économies.»

L'ancien Parisien avait-il précisé aux dirigeants écossais qu'il est gaucher ?

10. J. Guardiola – «Je me suis trompé. (...) Mais c'est moi qui commande, jusqu'à ce que le président me vire…»

Josep Guardiola, après le 8e de finale aller de Coupe du Roi perdu à domicile contre le FC Séville (1-2) : «Nous avons perdu et par conséquent je me suis trompé. Je fais des changements parce que c'est moi qui commande, au moins jusqu'à ce que le président me vire… Je fais des changements pour la bonne santé du vestiaire. Tous les joueurs font des efforts pour jouer et ils méritent de jouer.»

L'entraîneur du Barça pouvait se montrer ironique après ce revers inattendu : son président fait actuellement des pieds et des mains pour le convaincre de poursuivre sa mission à la tête des Blaugrana la saison prochaine.

C'est sur ce trait d'humour de Guardiola que se termine le Top Déclarations de la semaine. Rendez-vous dès samedi prochain pour un nouveau numéro !

Par Pierre-Damien Lacourte, le 09/01/2010 à 09h12
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