le 11/01/2010 à 22h25

La polémique Mourinho continue d'enfler

L'affaire José Mourinho continue d'alimenter la polémique de l'autre côté des Alpes. Le dossier de l'entraîneur de l'Inter Milan a été transféré lundi à la commission de discipline de la Fédération italienne de football. Le Portugais va devoir s'expliquer pour des insultes proférées à l'encontre d'un journaliste italien.

Les relations entre la presse transalpine et le coach portugais sont toujours aussi tendues. Pas une semaine ne passe sans qu'une déclaration ou un évènement ne viennent perturber le quotidien du leader de la Serie A. Alors que le technicien du club lombard avait reconnu avoir insulté le mois dernier un journaliste après un match de championnat contre l'Atalanta Bergame (1-1), la justice sportive italienne a malgré tout décidé de poursuivre Mourinho, accusé d'avoir violé l'article 1 du code de la justice du sport en ayant «utilisé un langage blessant à l'encontre du journaliste Andrea Ramazzotti» . La commission de discipline examinera également une éventuelle agression physique sur le salarié du quotidien sportif le Corriere dello Sport. Le club milanais devra lui aussi comparaître afin d'expliquer le comportement de son employé.

La rupture définitive ?

Sur les faits, le technicien portugais n'a jamais nié une partie des reproches de la presse italienne mais a toujours réfuté toutes les extrapolations dans cette affaire. «C'est vrai que j'ai insulté un de vos collègues et que j'ai employé un mot que je ne peux répéter ici. En revanche, il n'y a eu aucune agression physique» , avait expliqué Mourinho lors d'une conférence de presse. Ce soir là le coach de l'Inter Milan n'avait pas supporté de voir le journaliste en question traîner près du car de l'équipe première, dans une zone où seule la télévision du club (Inter Channel) avait l'autorisation de travailler.

Ce nouveau rebondissement pourrait en tout cas provoquer un divorce définitif entre l'ancien coach de Chelsea et le football italien. Critiqué pour son manque d'implication dans la culture locale et accusé de vouloir repartir en Angleterre la saison prochaine, Mourinho semble malgré tout décidé à se battre. «La sanction que j'accepterai sera celle de mon club. En revanche, cela me semble ridicule d'en appeler à la justice sportive car cela n'a rien à voir» , a-t-il conclu au sujet de l'enquête lancée par la Fédération italienne de football.

Par Romain Boselli, le 11/01/2010 à 22h25
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