Comme chaque année, le mercato hivernal apporte son feuilleton médiatique. Plus de dix jours après l'ouverture du marché des transferts, le cas du milieu offensif de l'Inter Milan Alessandro Mancini (29 ans, 6 apparitions en Serie A cette saison) semble avoir du plomb dans l'aile. Annoncé très proche de l'OM la semaine dernière puis propulsé dans une bataille de cadors européens (Manchester City et le Milan AC se sont montrés intéressés), l'international brésilien devra rapidement décider de l'orientation qu'il compte donner à sa carrière. Les dirigeants marseillais ont tenu à mettre la pression sur l'ancien joueur de la Roma. «Rien n'est fait. On attend la réponse. Rien ne bloque mais pour des raisons personnelles, il prend du temps. Mais vis à vis du club, nous ne pourrons pas attendre encore très longtemps» , a prévenu Antoine Veyrat. Le directeur général de l'OM s'était rendu mercredi à Milan pour tenter (en vain) de débloquer la situation.
D. Deschamps : «on a un peu traîné»
Peu bavard jusqu'alors sur le dossier Mancini, Didier Deschamps a pour sa part assuré que les discussions se poursuivaient entre le joueur et ses dirigeants. «Il n'y a rien de neuf mais on attend une réponse définitive du joueur assez rapidement. Je l'ai eu deux fois au téléphone et je sais qu'il est intéressé et a envie de venir. J'espère qu'on sera fixé rapidement» , a-t-il expliqué lors d'un point presse.
Le technicien olympien en a d'ailleurs profité pour évoquer la lenteur de ses dirigeants sur ce dossier. «On a un peu traîné aussi et depuis, d'autres clubs comme Manchester City, le Milan AC et d'autres clubs français sont maintenant dessus. Ce n'est pas simple. Mais il n'est pas question d'enchères. Quand quelqu'un comme Monsieur Branca (directeur sportif de l'Inter) donne sa parole, il s'y tient. C'est appréciable» , a déclaré l'ancien capitaine des Bleus. Un avantage qui pourrait bien se révéler inutile si Mancini décidait de rejoindre un autre club.