Le 10 janvier dernier, la Juventus Turin a été étrillée sur sa pelouse par le Milan AC (0-3, 19e journée de Serie A). Pendant le match, une partie des supporters de la Vieille Dame ont réclamé la démission de Ciro Ferrara avant de mettre le feu à des gradins du Stadio Olimpico en signe de mécontentement. A la sortie des vestiaires, le technicien transalpin a confié avec beaucoup de calme qu'il pensait être encore l'homme de la situation aux yeux de ses dirigeants. "Mon job est d'essayer de changer le cours des choses. Je pense sincèrement que ma place n'est pas en danger. Nous traversons une période délicate, certes, mais ce n'est pas à moi de prendre les décisions» , a-t-il indiqué à l'époque.
Jean-Claude Blanc, un atout de poids
Du côté de la direction de la Juventus justement, le président Jean-Claude Blanc soutient complètement son entraîneur. Lors d'une réunion de crise organisée le 21 décembre dernier, l'homme d'affaires français avait fermement défendu celui qu'il a nommé en lieu et place de Claudio Ranieri en mai dernier. « La ligne (de conduite) ne change pas en quelques jours. La confiance demeure pour Ciro (Ferrara) et son staff. On doit travailler davantage et faire une analyse critique. La trêve (des fêtes) arrive sans doute au bon moment pour réfléchir et revenir dans de meilleures dispositions et avec d'autres résultats » , avait-t-il expliqué au micro du média britannique Sky Sports.
Depuis cette date, ses joueurs n'arrivent pas à relever la tête avec 2 victoires mais 3 défaites (dont à Verone contre le Chevio le 17/01 et à domicile contre l'AS Rome le 23/01) et cette situation ne peut pas durer éternellement. Distancé de seize points en Championnat par l'Inter Milan, l'équipe doit réagir. Une nouvelle défaite contre l'équipe de Mourinho en quarts de finale de la Coupe d'Italie jeudi soir pourrait précipiter sa chute. Mais personne dans le Piémont ne sait vraiment qui va lui succéder. Les pistes qui menaient à Rafael Benitez (démenti de son agent) et Guus Hiddink (refus pour des raisons financières) sont au point mort. Pour sa part, La Gazzetta dello Sport a annoncé ce mercredi que Claudio Gentile (ex-sélectionneur des Espoirs italiens) ou encore Alberto Zaccheroni pourraient finalement sortir leur épingle du jeu.