A quelques heures de la fermeture du marché, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a levé le voile sur le dossier Loïc Rémy (23 ans, 21 matchs et 7 buts en L1 cette saison). Sorti blessé du derby contre Monaco (3-2) samedi, l'attaquant international français avait ouvert la porte à un transfert dès cet hiver suite à sa prise de bec avec des supporters niçois la semaine précédente. Le Stade Rennais - et son entraîneur Frédéric Antonetti qui connait bien ses qualités pour l'avoir coaché pendant la saison 2008/09 - s'est rapidement positionné et aurait formulé une offre alléchante de 15 millions d'euros.
Rennes, le grand gagnant ?
«Rennes a fait une offre pour Rémy très importante et très supérieure à sa valeur sur le marché, sûrement pour nous obliger à faire valoir notre clause de préemption. Donc on va se réunir maintenant pour savoir si on suit ou pas» , a expliqué Aulas qui dispose d'une option prioritaire en cas d'offre émanant d'un autre club. L'OL va-t-il ressortir le chéquier pour empêcher Rémy de rejoindre la Bretagne ? «En fait, c'est Loïc qui va décider. S'il veut absolument partir de Nice cet hiver, il ira sûrement à Rennes. S'il est capable d'attendre pour venir chez nous en juin, on peut lever l'option avant demain et le laisser à Nice pour la fin de saison» , a proposé Aulas.
Rémy a désormais très peu de temps pour trancher la question. Sa décision est attendue, par les dirigeants et supporters niçois, rennais et lyonnais en particuliers, mais aussi pour le milieu offensif de l'OL, Ederson (24 ans, 13 apparitions et 1 but en L1 cette saison). Le choix du Niçois et ancien Lyonnais aura un impact direct sur l'avenir du Lyonnais et ancien… Niçois, désireux d'étoffer son temps de jeu et qui ne sera pas retenu par Claude Puel. «En fonction de la décision de Loïc, suivra celle d'Ederson. La Lazio ne nous a pas donné de garanties donc on préfère qu'il aille à Rennes» , a émis le président de l'OL en conférence de presse. S'il se débrouille bien, Rennes aura donc soit Rémy, soit Ederson.