le 01/02/2010 à 10h48

Wenger n'en croit pas ses yeux

Arsène Wenger (Arsenal) ne pensait pas être si loin du compte
Le manager d'Arsenal, Arsène Wenger, était dépité après la défaite cinglante (1-3) concédée face à Manchester United dimanche. Le technicien français n'a pas compris pourquoi ses joueurs ont été si faibles et désordonnés. Le titre s'éloigne à grands pas pour les Gunners.

Le manager d'Arsenal, Arsène Wenger, croyait pouvoir lutter pour le titre de champion d'Angleterre cette saison, mais une grande partie de ses espoirs se sont envolés dimanche, lors du choc de la 24e journée de Premier League, perdu à l'Emirates Stadium face à Manchester United (1-3). Si l'écart au classement n'a rien de rédhibitoire (Arsenal est 3e avec 49 points, soit 4 points de retard sur MU et 5 sur Chelsea qui compte un match en moins), la prestation pathétique de son équipe laisse à penser que les Gunners ne pourront pas tenir la distance face aux Diables Rouges et face à Chelsea.

Chelsea attend Arsenal au tournant

La formation londonienne ayant été d'une faiblesse inattendue, le technicien alsacien était forcément dépité après la rencontre. «On est complètement passé à côté. On a été faible défensivement et offensivement, on leur a laissé trop d'espaces, partout. Il n'y a jamais eu de cohésion entre l'attaque et la défense. Je ne sais pas si c'est parce qu'on en voulait trop ou si c'est parce qu'on était inhibé et tendu» , s'est-il interrogé. «Ce n'est pas un problème physique, parce qu'on finit plutôt bien. Maintenant, il faut se regrouper, se remettre et sortir une bien meilleure performance la prochaine fois» , a prévenu Wenger en conférence de presse.

L'ancien coach de Monaco est d'autant plus inquiet que pour sa prochaine sortie, son équipe se rendra ni plus ni moins à Stamford Bridge, où le voisin Chelsea règne en maître depuis le début de la saison (11v, 1n, 0d, 37 bp, 8 bc). Une nouvelle défaite des coéquipiers de William Gallas signerait à coup sûr la fin des espoirs de remporter la couronne anglaise. Navré par la faiblesse de son équipe dimanche, Wenger dispose désormais d'une courte semaine pour remettre ses joueurs dans le sens de la marche, tant collectivement que mentalement. Et maintenir l'espoir d'un titre qui fuit le club depuis 2004.

Par Nicolas Lagavardan, le 01/02/2010 à 10h48
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