le 06/02/2010 à 17h29

CIV : le challenge plait à Gerets, coach Vahid désespéré…

Erik Gerets, nouveau champion d'Arabie Saoudite
L'élimination in extremis de la Coupe d'Afrique des Nations contre l'Algérie pourrait coûter sa place à Vahid Halilhodzic. Le sélectionneur de la Côte d'Ivoire est dépité face à l'avalanche de commentaires à son sujet et la multiplication de ses successeurs potentiels. Parmi eux, Erik Gerets pourrait difficilement refuser, sauf si…

Menacé dans ses fonctions suite à l'élimination de la Côte d'Ivoire contre l'Algérie (3-2 ap) en quarts de finale de la CAN 2010, le sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Vahid Halilhodzic, aimerait que la passion laisse place à la raison. «Je suis toujours sous contrat et savoir que certains essayent de prendre la place... Pfff... Et j'entends des choses dégueulasses à la radio, des guignols qui viennent donner leur avis sur tout, sur mon travail. (…) Bien sûr, tout le monde est déçu. Mais j'ai envie de continuer. Je suis engagé sur un projet et, pour une minute mal négociée face aux Algériens et un but refusé par l'arbitre, j'entends qu'il faut tout changer» , a déploré l'ancien coach du PSG dans les colonnes de L'Equipe ce samedi.

E. Gerets – «je ne ferai rien sans l'accord de mon président»

Les noms de Philippe Troussier, Bertrand Marchand et Bernard Simondi notamment ont circulé pour lui succéder. Mais aussi celui d'Erik Gerets. Fraichement couronné champion d'Arabie Saoudite avec le club d'Al Hilal Riyad, l'ex-entraîneur de l'OM ne reste pas de marbre à l'idée de se rendre en Afrique du Sud avec les Eléphants. «Faire une Coupe du monde c'est toujours grand pour un entraîneur (Gerets n'a jamais entraîné en Coupe du monde). La Côte d'Ivoire c'est une équipe qui a beaucoup de qualités. Jouer une Coupe du monde en Afrique avec une équipe africaine c'est un beau challenge» , a reconnu le Belge au micro de RMC.

Mais il n'a pas l'intention de démissionner de son poste pour autant. «Je n'ai pas encore reçu d'offre officielle. Il faut voir si le président peut me libérer et je n'ai pas l'impression qu'il va le faire. Si le président ne veut pas que je parte je ne partirai pas. Le plus important, c'est avant tout mon travail en Arabie Saoudite. J'ai des rapports assez extraordinaires avec mon président. Je ne ferai rien sans son accord» , a prévenu Gerets. S'il prenait la tête des Eléphants, Gerets retrouverait notamment Bakari Koné. Ses propos devraient en tout cas faire enrager un peu plus Halilhodzic.

Par Nicolas Lagavardan, le 06/02/2010 à 17h29
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