Le Paris Saint-Germain a pris son premier point en championnat en 2010 ce week-end à Nancy (0-0). Soit le 13 février. Autant dire que le début d'année, avec quatre défaites en L1 et une élimination de la Coupe de la Ligue à Guingamp, a été catastrophique pour le club de la capitale. Pour Antoine Kombouaré, c'est en défense que le bât blessait. Alors qu'on s'attendait plutôt à ce que ce soit Mamadou Sakho, auteur d'un but contre son camp à Guingamp, exclu à Lyon et ayant insulté et giflé un journaliste, qui paie les pots cassés, c'est Sylvain Armand qui a fait les frais du remaniement défensif opéré par Antoine Kombouaré. A Vesoul la semaine dernière en Coupe de France (0-1), comme à Nancy samedi dernier, l'ancien Nantais, pourtant titulaire à 22 reprises en Ligue 1 cette saison, a assisté à ces deux rencontres depuis le banc de touche.
Pas le plus mauvais Parisien
C'est le Brésilien Marcos Ceará qui a pris sa place sur le flanc gauche de la défense parisienne, laissant ainsi le côté droit à l'ancien Lorientais Christophe Jallet. Difficile de dire si un lien de cause à effet existe, mais le club de la capitale n'a pas pris de but lors de ces deux rencontres. L'objectif fixé par l'entraîneur parisien. Alors que son équipe venait de rendre une très pâle copie, l'ancien technicien valenciennois se félicitait avant tout d'avoir vu son gardien Apoula Edel préserver sa cage inviolée en Lorraine. Malgré tout, la mise à l'écart, temporaire pour le moment, d'Armand peut paraître injuste. S'il est loin d'afficher un état de forme étincelant, l'ancien Nantais n'est quand même pas le Parisien le plus à blâmer cette saison. A Lyon en janvier, le latéral gauche parisien fut notamment le meilleur joueur de son équipe malgré la défaite (2-1).
Interrogé au sujet de cette éviction du onze titulaire, Kombouaré se défend d'avoir rangé son défenseur au placard. «Personne n'est écarté, confie l'entraîneur du PSG au quotidien Le Parisien. Sylvain sait qu'il a du travail à accomplir. Il a eu une période difficile, j'attends qu'il travaille fort parce que j'ai besoin de lui. Ce qui est important, c'est son état d'esprit. Il soutient les autres et fait jouer la concurrence. Il faut qu'il se tienne prêt, il y a plein de matchs.» Après la qualification ramenée de Vesoul, Kombouaré n'a pas voulu changer ses latéraux à Nancy. Sa défense n'ayant toujours pas encaissé de but à Marcel-Picot, l'entraîneur parisien osera-t-il la modifier face à Toulouse lors de la 25e journée de Ligue 1. Réponse samedi soir.