le 22/02/2010 à 16h36

Les footballeurs, cibles privilégiées des malfaiteurs

Les cambrioleurs ont profité de l'absence de P. Mexès pour sévir
La vie des footballeurs n'est pas un long fleuve tranquille. Les joueurs gagnent il est vrai beaucoup plus d'argent que la moyenne. Mais cette manne attire inévitablement les malfaiteurs, alléchés par l'odeur du butin. Comme Philippe Mexès ce week-end, nombreuses sont les victimes des cambrioleurs.

164 043 locaux d'habitations principales ont été cambriolés en France en 2009, selon les chiffres fournis par l'Observatoire national de la délinquance. Les footballeurs n'échappent pas à la règle. Leurs revenus n'ayant rien de comparables avec ceux de leurs concitoyens moyens, cette manne attire inévitablement voleurs et cambrioleurs. Ce week-end encore, le domicile du défenseur central de l'AS Rome, Philippe Mexès (27 ans, 13 matchs et 1 but en Serie A cette saison), a été cambriolé pendant que le joueur était au vert pour préparer le match contre Catane (1-0). Alors que sa famille était à l'intérieur de la maison, des objets d'une valeur totale de 10 000 euros ont été dérobés, relaie l'agence italienne Ansa.

Mexès, M'Bia, Traoré, Govou… la liste est longue

Averti, l'ancien Auxerrois a immédiatement quitté le groupe romain pour rejoindre son domicile. Mexès avait déjà été cambriolé en 2008. A l'époque, son véhicule avait été subtilisé alors que sa fille se trouvait à l'arrière ! Les exemples sont légion. En janvier, le milieu de l'OM Stéphane M'Bia parti en stage au Kenya avec la sélection du Cameroun a eu la mauvaise surprise d'apprendre que des malfaiteurs s'étaient introduit à son domicile en son absence, subtilisant au passage des bijoux, téléviseurs et autres matériels high-tech. Au même moment, le défenseur central du PSG Sammy Traoré était délesté de 15 000 euros de bijoux et autres accessoires de luxe.

L'été dernier, le Lyonnais Sidney Govou avait été visité pendant son sommeil. Il y avait perdu sa voiture et des bijoux d'une valeur conséquente. Les coupables ont été arrêtés depuis... Ronaldinho, Makelele, Gerrard… la liste des joueurs cambriolés est longue. Pourtant (s'il est permis de penser ainsi), les joueurs européens n'ont pas à se plaindre en comparaison des malheurs de leurs confrères sud-américains. Le vol ne rapportant certainement pas assez, des bandes plus ou moins organisées sévissent au Brésil et en Argentine notamment, avec l'ambition de kidnapper un parent de footballeur afin de demander une rançon. La mère de Robinho en a par exemple fait les frais. Le football est souvent considéré comme le reflet de la société. Adage confirmé.

Par Nicolas Lagavardan, le 22/02/2010 à 16h36
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