Manchester United a bien mal terminé son match sur le terrain du Bayern Munich, mardi en quart de finale aller de la Ligue des Champions. Remontés au score puis battus (2-1), les Red Devils ont en outre vu leur meilleur atout offensif, Wayne Rooney (24 ans, 29 matches de Premier League cette saison, 26 buts) quitter le terrain sur des béquilles et soutenu par des membres de son staff. Touché à la cheville droite, l'international anglais, auteur de l'ouverture du score dès l'entame, doit passer des examens ce mercredi. En attendant le verdict médical, Manchester United, en particulier, et l'Angleterre, en général, retiennent leur souffle.
Conscient de l'inquiétude populaire, le manager des Red Devils, Sir Alex Ferguson, a cherché à calmer le jeu au sujet de son international anglais. «Je ne crois pas que ce soit très inquiétant. Nous en saurons plus demain (mercredi). On va voir comment ça évolue. Il sera peut-être incertain pour le match de samedi» , a déclaré le technicien écossais.
Une absence d'un mois ?
Ce jour-là , Manchester United (1er, 72 points) recevra Chelsea (2e, 71 points) pour un choc au sommet de Premier League. Sans rien savoir de la gravité réelle de la blessure de Wayne Rooney, les tabloïds ne craignent pas de faire vibrer la corde de la peur chez leurs lecteurs. Le Sun conseille simplement de «prier» pour que l'attaquant, qui a quitté l'Allianz Arena sans poser le pied par terre, soit rapidement remis. Quant au Daily Mirror, le quotidien s'avance et pronostique une absence d'un mois pour «Roo» . En Angleterre, on espère surtout éviter de revivre la situation de 2006. Arrivé à la Coupe du monde alors qu'il relevait de blessure, Wayne Rooney était alors passé à côté de son sujet.