Pour Bixente Lizarazu, «la première bataille tactique, c'est Van Gaal qui l'a gagnée». Malgré l'exclusion rapide de Franck Ribéry, le Bayern Munich a montré un visage résolument offensif lors de la demi-finale aller de Ligue des Champions. Quand Jérémy Toulalan a lui aussi rejoint prématurément les vestiaires en début de seconde période, cela n'a fait que décupler les forces des Bavarois et permis à Arjen Robben d'offrir la victoire à son équipe 1-0. Malgré un scénario contraire, les Allemands ont semblé toujours sûrs de leur force. A Gerland ce mardi soir lors de la demi-finale retour, le Bayern devrait une nouvelle fois afficher un visage offensif. Pour Louis Van Gaal, il n'est pas question de défendre coûte que coûte le maigre, mais précieux, avantage acquis à l'Allianz Arena. Le technicien néerlandais a promis de jouer l'attaque dans la capitale des Gaules.
«On peut être très confiant»
«Nous répondons toujours présent. Malheureusement, on va se présenter avec beaucoup de blessés. La tactique a bien fonctionné la semaine dernière suite à l'expulsion de Franck Ribéry et je suis très fier de cela. Quand j'entraînais des équipes hollandaises, je disais à mes joueurs que les Allemands se battent jusqu'à la 90e minute. C'est ce que nous ferons contre Lyon. On joue pour attaquer, et jamais pour ne pas prendre de but», a rappelé l'entraîneur munichois en conférence de presse d'avant-match. Du côté bavarois, le moral est au beau fixe. Les dirigeants semblent persuadés de la qualification de leur équipe pour la finale.
Pour Uli Hoeness, l'OL ne devrait pas être en mesure de renverser la vapeur et de priver le club bavarois de la qualification. «Si l'équipe joue comme elle a joué à l'aller, elle peut soulever des montagnes. De la première à la dernière minute, nous avons livré un super match Cette équipe est une équipe de finales. Je crois qu'il ne faut pas qu'on aille à Lyon en étant complètement détendu, mais on peut être très confiant. Nous avons de bonnes chances d'atteindre la finale», a fait savoir le président du Bayern. Les Gones de Claude Puel devront lui prouver que les Allemands ne gagnent pas toujours en football.