Préféré à Mickaël Landreau pour le poste de troisième gardien, Cédric Carrasso (28 ans, 29 matches de L1 cette saison) n'a pas apprécié de voir le Lillois se répandre dans la presse, estimant le choix de Raymond Domenech basé sur des critères extra-sportifs. «C'est son jugement. Moi, je n'ai rien à dire, a réagi le portier bordelais lors du point de presse à Tignes. Vous (les médias), vous avez inventé une concurrence pour le poste de troisième gardien. Le truc, c'est qu'il y a des choix à faire et que chacun a sa façon d'analyser les choses. Moi, je n'aurais pas réagi comme ça, a-t-il poursuivi, retranscrit par L'Equipe. A un moment donné, il faut aussi respecter le groupe qui part défendre la France cet été. Même si les choix sont parfois durs à encaisser, il vaut mieux garder ses idées pour soi» , a conclu Carrasso, qui dément par ailleurs avoir des difficultés à s'entendre avec Steve Mandanda.
Pas de problème avec Mandanda
«Il faut que ça soit clair une fois pour toutes, a insisté l'ultime rempart des Girondins. Ce qui s'est passé avec Steve, c'est qu'on était tous les deux à l'OM. Je me suis malheureusement blessé, il a joué à ma place, il a été très bon et il a mérité de garder sa place. Il faut respecter ça... Moi, je n'ai jamais eu de problèmes avec Steve, loin de là » , a assuré Carrasso.
Ces mises au point effectuées, Cédric Carrasso a expliqué comment il concevait le rôle, souvent présenté comme ingrat, de troisième gardien. Son but, partagé avec Steve Mandanda ? Aider Hugo Lloris à «faire la diff'» , en le mettant dans les meilleures conditions. Habitué à être le numéro un, l'ancien Marseillais sait ce qu'il a à faire et entend bien «être au service de l'équipe, garder cet état d'esprit positif pour aider chaque joueur à être plus performant et apporter mes petites expériences à mes deux collègues gardiens. Ils ont quatre ou cinq ans de moins que moi. Malgré ma carrière, si je peux leur donner des petits trucs que j'ai connus avant eux…»