le 07/07/2010 à 10h33

Leonardo, la nouvelle carte de la Seleçao ?

Apprécié et respecté au Brésil, Leonardo pourrait succéder à Dunga.
La succession de Dunga au poste de sélectionneur est ouverte depuis la fin du Mondial pour les Brésiliens. Et si personne n'a encore été nommé, l'ancien entraîneur du Milan AC aurait 90 % de chances d'être le futur patron de la Seleçao. Une intronisation qui ferait souffler un nouveau vent de fraîcheur sur la sélection auriverde.

Rupture. C'est le maître mot en cette fin de Coupe du monde. Les sélections nationales qui n'ont pas atteint leurs objectifs en Afrique du Sud préparent déjà la riposte et prônent un changement de cap en vue des prochaines échéances internationales. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le néophyte à la cote actuellement. La France a définitivement clos le chapitre Raymond Domenech, en confiant les clés de l'équipe de France à Laurent Blanc (44 ans), un entraîneur qui n'a que trois ans d'expérience à Bordeaux derrière lui. Un vent de fraîcheur qui pourrait aller jusqu'au Brésil. En quête d'un successeur à Dunga, qui a confirmé lui-même son départ lors de l'élimination de la Seleçao par les Pays-Bas en Coupe du monde vendredi dernier (2-1), la Fédération brésilienne serait toute proche d'un accord avec Leonardo (40 ans).

Inexpérimenté, mais respecté

«C'est réglé à 90 %» , a d'ailleurs confirmé une source anonyme à la chaîne de télévision ESPN. Si l'hypothèse Luiz Felipe Scolari (61 ans) a également été envisagée, elle s'est définitivement éteinte avec la signature du technicien à Palmeiras. International brésilien dans les années 90 (60 sélections, 8 buts), l'ancien milieu de terrain n'a pour l'instant qu'un maigre bagage en tant qu'entraîneur. En tout et pour tout, le Brésilien n'a passé qu'une seule saison (2009-2010) sur le banc du Milan AC, qu'il a mené sur la troisième marche de la Serie A. Autant dire que l'ancien Parisien n'est pas tout à fait l'archétype du coach chevronné que représente un Scolari ou un Parreira par exemple.

Après, la valeur se juge-t-elle forcément au poids des années ? Pas toujours. A l'instar de Laurent Blanc, Leonardo est respecté dans son pays. Le Brésilien était respecté et apprécié en tant que joueur, il l'est toujours en tant qu'entraîneur. Et, qualité indispensable pour faire un bon sélectionneur, Leonardo a du caractère. Après seulement un an sur le banc milanais, le technicien sud-américain n'a pas hésité à claquer la porte en raison de relations conflictuelles avec le président Silvio Berlusconi. Autre atout dans sa manche : «Leonardo a une bonne relation avec la presse et ne créerait pas autant de tension (que Dunga)» , complète ESPN, toujours en rapportant les propos de son informateur anonyme. En clair, Leonardo semble posséder le profil idoine pour prendre en main la Seleçao. Ne manque donc plus qu'à attendre sa signature au bas du contrat de sélectionneur pour en avoir la preuve.

Par Mael Moizant, le 07/07/2010 à 10h33
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